Saint-Philippe-de-Néri met une citoyenne en demeure

Le maire de St-Philippe-de-Néri Frédéric Lizotte et son directeur général Pierre Leclerc jugent avoir été victime de propos diffamatoires et mettent en demeure une citoyenne pour des propos écrits sur Facebook.

La mise en demeure a été envoyée par l’avocat de la Municipalité le 21 mai dernier. Elle s’adresse à Mme Lucie Préneveau.

On y fait référence à des parutions en avril et mai où la dame, qui a déjà été candidate à la mairie de St-Philippe-de-Néri, aurait insinué «que le conseil n’aurait pas autorisé le paiement de frais légaux ou bien que nos clients (Messieurs Lizotte et Leclerc) auraient pu tenir des propos semblables à ceux du maire de St-Jérôme à l’occasion de la parution d’un article du Journal de Montréal à l’effet que ce dernier aurait été enregistré à son insu en train de marchander un emploi avec l’un de ses conseillers», indique la mise en demeure.

«Ces insinuations inacceptables ont été réitérées à l’endroit du directeur général en mai 2019 lorsque vous mentionnez plus spécifiquement que le directeur général prendrait les décisions en lieu et place du conseil municipal, de façon à usurper les pouvoirs de ce dernier», est-il également écrit.

La mise en demeure demande de cesser «d’atteindre de quelque façon que ce soit la réputation».

En réaction, Mme Préneveau a réfuté les allégations, indiquant n’avoir jamais insinué de telles allégations, ajoutant que «les 2 commentaires Facebook étaient de nature générale et non particulière comme le sont tous mes commentaires», a-t-elle répondu.

«Je réfute totalement et non limitativement l’ensemble de vos allégations d’insinuations, de diffamations, d’intentions de nuire ou d’atteinte à l’intégrité et réputation», conclut-elle.