Des fermiers de famille luttent contre les changements climatiques

Sur le terrain, les fermiers de famille bio du Réseau des fermiers de familles contribuent à la lutte contre les changements climatiques dans leurs cultures. C’est le cas de la Ferme maraîchère des Pensées Sauvages de Saint-Aubert.

Catherine Bélanger et Dave Bernard, des maraîchers de la région de L’Islet, ont développé des pratiques agricoles biologiques durables et régénératrices des sols.

Ils favorisent la biodiversité par l’implantation d’habitats sauvages entre les cultures, plantent beaucoup d’arbres, travaillent fort à la gestion durable de l’eau, utilisent des engrais verts et installent des habitats pour les insectes, prédateurs, oiseaux et chauve-souris.

« On veut léguer un patrimoine comestible, si un jour on vend la terre. Il y a plein de fruits sauvages aussi. On a essayé les champignons, ç’a fonctionné, mais pas dans notre horaire de ferme. On s’ajoutait trop de travail. On ne peut pas tout faire. La terre est grande, on a déjà pensé être une coopérative, car il y a des projets pour plusieurs personnes. Quelqu’un aurait pu prendre le volet champignon et s’en occuper, par exemple », dit Catherine Bélanger.

Elle indique aussi qu’ils prennent la peine de mettre ces actions de l’avant, car ils aiment faire de l’aménagement et prendre soin de la planète par le fait même. Les fermiers de famille entreprennent leur 12eannée comme maraîcher biologique.

Ce sera bientôt le retour de l’été et des paniers de légumes bios. La Ferme des Pensées Sauvages de Saint-Aubert remet les siens à la ferme et près de la Jardilec à Saint-Jean-Port-Joli. Les intéressés s’abonnent pour une saison de 18 semaines d’une grande variété de légumes (juillet à novembre) et font trois paiements à partir de mars. Ils évaluent d’ailleurs la possibilité d’avoir un point de dépôt à La Pocatière, si de l’intérêt est manifesté. Pour le faire, contactez le penseessauvages@globetrotter.net.