Crise du porc avec la Chine : pas de baisse de production chez Asta

Stéphanie Poitras, directrice générale d’Aliments Asta de Saint-Alexandre. Photo : Courtoisie.

La décision de la Chine de ne plus accepter le porc canadien pour des raisons apparemment politiques affecte l’usine d’abattage et de transformation Aliments Asta de Saint-Alexandre, mais n’aura pas d’impact sur la production et les employés.

Asta exporte 60 % de son porc, et de ce 60 %, environ 30 % va vers la Chine. Cela représente donc un marché important. Les stocks déjà en mer ces jours-ci seront acceptés, mais pas ce qui était prévu pour les prochains mois.

«La situation change de jour en jour. Une journée c’est plus rose, une autre journée c’est moins rose. Comme ça change tous les jours, c’est difficile de se faire un espoir là-dessus», a dit Stéphanie Poitras, directrice générale d’Aliments Asta.

Selon elle, la situation va déstabiliser les affaires au cours des prochains jours. Toutefois, l’entreprise se tournera vers d’autres pays et les administrateurs ne se sentent pas «en panique».

«On exporte dans 30 pays, donc ce qu’on va faire, c’est se tourner vers d’autres pays d’exportation. Ça va déstabiliser le marché, faut pas se le cacher. On n’est pas en panique. Est-ce que c’est une situation idéale? Non. C’est un marché important pour nous», ajoute Stéphanie Poitras.

Cette situation n’affecte toutefois pas la production et les employés, a-t-elle assurée.

Pour le moment, les entreprises canadiennes semblent être prises dans un jeu politique.

La Chine évoque des lacunes dans le processus de certification canadien, dont de possibles certificats falsifiés.