Changement de mains à la Fonderie Poitras de L’Islet

Photo : Agrandissement chez Fonderie Poitras en 2017. Photo tirée de Facebook.

Desjardins Capital et Fondaction investissent 8,6 M$ pour assurer la pérennité et la croissance de la Fonderie Poitras, qui compte de nouveaux actionnaires : Fondaction, Desjardins Capital, le PDG Jason Robitaille et Claude Massé, ce dernier autrefois actionnaire majoritaire qui devient actionnaire minoritaire et président du conseil d’administration.

Ces changements n’auront pas d’impacts pour les employés, mais assurent la croissance de l’entreprise et permettent de garder sa propriété au Québec.

« C’est de s’assurer que l’entreprise continue à croître et qu’elle demeure aussi dans les mains d’actionnaires et propriétaires québécois et canadiens. En se liant avec Fondaction et Desjardins Capital, ce sont des fonds d’investissement qui ont beaucoup d’argent et qui peuvent supporter notre croissance comme ils pourraient aussi nous aider dans l’éventualité où il y aurait un ralentissement économique », a dit Jason Robitaille, PDG de Fonderie Poitras.

Celui-ci précise que l’administration a évalué plusieurs propositions.

« On a eu plusieurs propositions, on a eu des offres d’entreprises de fonds investissements américains, mais en bout de ligne, on a déterminé que la meilleure option pour la fonderie et pour les employés était d’opter pour un plan de relève », ajoute M. Robitaille, qui était vice-président exécutif.

Créée en 1920, Fonderie Poitras a développé une expertise dans la production de pièces moulées, vendues à 95 % au marché de l’industrie automobile. L’usine occupe plus de 90 000 pieds carrés et emploie près de 170 personnes.

Ce nombre sera appelé à augmenter puisque depuis avril, l’entreprise a procédé à la construction et l’installation d’une troisième ligne de production, un investissement d’environ 3,5 M$. Après avoir fait appel à 14 Philippins, sept autres s’ajouteront prochainement à l’équipe.

Précisons que l’entreprise a entrepris d’intégrer à sa gouvernance des mesures concrètes pour allier rentabilité et réduction de son impact écologique. Ainsi, elle se sert uniquement de métal recyclé et récupère 95 % du sable utilisé pour la confection de moules. Dans cette même démarche, elle utilise des fours à induction, plus respectueux de l’environnement et qui sont un gage de performance.