Le directeur général du marché d’Alimentation Coop La Pocatière quittera son poste le 4 octobre prochain. Une décision longuement mûrie et préparée depuis quelques mois de concert avec le conseil d’administration.
Le marché d’alimentation se porte bien et aucun conflit n’existe entre lui, le conseil d’administration ou les employés. Néanmoins, Eric Saint-Pierre a jugé qu’il était temps de relever un nouveau défi professionnel après six années passées à la direction de la Coop IGA du Centre La Pocatière. « Je me lance dans le vide en quelque sorte. Je n’ai rien de prévu pour le moment, mais je suis ouvert aux opportunités et j’aimerais bien demeurer dans la région », indique celui qui s’est installé à Rivière-Ouelle dès son arrivée et qui cumule plus de 35 ans d’expérience dans le commerce de détail.
Au même titre qu’une équipe de hockey, il trouve sain de changer à l’occasion les joueurs au sein d’une entreprise afin d’amener celle-ci encore plus loin.
« Dans mon cas, avec l’équipe en place, j’ai poussé le magasin aussi loin que je pouvais en faisant usage de mes forces et de celles des gens qui travaillent avec moi. Le prochain directeur pourra en faire autant », confie-t-il.
Bonnes années
Sous son règne, le marché d’Alimentation Coop La Pocatière est passé d’un futur incertain et de ventes assez modestes à un des IGA enregistrant parmi les meilleures performances dans l’Est-du-Québec. Un travail qu’il a su mener à terme grâce au soutien du conseil d’administration et une équipe d’employés plutôt stable en ces temps difficiles de pénurie de main-d’œuvre, rappelle-t-il. « Ces bonnes performances c’est ce qui pousse aujourd’hui Sobeys à faire des investissements pour renouveler le système de réfrigération du magasin et de procéder d’ici la fin 2019 ou le début 2020 au rafraîchissement de la déco », ajoute Eric Saint-Pierre.
Heureux de son passage à la direction de la coopérative, Eric Saint-Pierre espère que les gens de la région continueront à témoigner leur attachement au marché d’Alimentation Coop IGA afin de maintenir la pérennité de ses activités, mais également la force de l’économie régionale. Le processus en vue de lui trouver est un remplaçant est déjà débuté, conclut-il.