Plan d’électrification et de changements climatiques : Un plan qui devrait tenir compte des spécificités de la région

Les ministres Jonatan Julien et Marie-Eve Proulx, de passage à Rivière-du-Loup mardi dernier pour discuter du futur Plan d’électrification et de changements climatiques du gouvernement. Photo : Stéphanie Gendron.

De passage à Rivière-du-Loup pour rencontrer des gens d’affaires de plusieurs secteurs d’activités et connaître leurs avis en prévision d’un vaste Plan d’électrification et de changements climatiques, les ministres Jonatan Julien et Marie-Eve Proulx ont salué les initiatives de la région en ce sens. La ministre Proulx affirme qu’elle s’assurera que le plan respectera les spécificités régionales.

Les ministres ont apprécié ce qui est ressorti de l’atelier de travail concernant ce plan à venir au début de 2020. « J’avais une préoccupation importante pour que dans ce plan, on tienne compte des spécificités des régions. Ici en région, ils agissent dans l’innovation déjà, c’est ce qu’on voulait entendre. On s’aperçoit que le Bas-Saint-Laurent va se positionner de manière très importante dans ce plan-là », a indiqué la députée-ministre Marie-Eve Proulx.

Il a aussi été question d’innovation en agriculture et en construction pour transformer les produits à base de pétrole en produit à bases plus naturelles.

« J’espère, je souhaite et je pousserai fort comme ministre déléguée au développement économique régional pour que ces mesures se retrouvent dans un plan d’action national », a ajouté Mme Proulx.

Électrification

Quant à l’électrification des transports, le ministre Julien a rappelé que le gouvernement remettait des subventions de 8000 $ à l’achat d’un véhicule électrique neuf et 4000 $ pour un véhicule usagé. Il estime que les irritants soulevés en région plus éloignée, comme l’accès aux bornes ou l’autonomie des voitures, sont en voie d’être éliminés.

« Hydro-Québec travaille fort actuellement sur le déploiement massif de bornes rapides. C’est la poule ou l’œuf, on veut l’électrification, on ne peut pas y arriver si l’écosystème n’est pas développé. Aussi, l’autonomie des véhicules augmente. Ce n’est pas pour tout le monde, c’est pour une très grande majorité de personnes », croit Jonatan Julien.

« La recherche et développement est très avancée pour prolonger la durabilité des piles de voitures. C’est positif et ça va de plus en plus s’adresser aux régions », ajoute Marie-Eve Proulx.

Érosion

La question de l’érosion des berges a aussi été abordée. La CAQ travaille sur un plan d’action interministériel pour s’assurer « qu’on prévienne plutôt que juste guérir. On est en mode urgence quand il y a des tempêtes comme aux Îles-de-la-Madeleine. Ça prend un plan réfléchi parce que c’est des montants importants qu’on devra investir et il faudra s’assurer d’avoir les bonnes façons de prévenir cette érosion des berges », a conclu la ministre Proulx.