Une bouffée d’air frais pour les organismes communautaires

Denis Tardif, député de Rivière-du-Loup-Témiscouata; Julie Proulx, agente de liaison de la Table régionale des organismes communautaires du Bas-Saint-Laurent; Marie-Eve Proulx, députée-ministre de Côte-du-Sud; Annie Sergerie, membre du CA de la Table régionale des organismes communautaires du Bas-Saint-Laurent; et Isabelle Malo, PDG du CISSS du Bas-Saint-Laurent. Photo : Stéphanie Gendron.

Les 119 organismes communautaires du Bas-Saint-Laurent auront droit à plus de 1,3 M$ de plus chaque année pour leur permettre de mieux respirer et consolider les emplois. Certains pourront aussi rendre les salaires plus attrayants.

Ce million s’ajoute aux 19,7 M$ déjà alloués en financement à ces organismes. Pour le moment, les organismes ignorent combien ils recevront plus précisément, le partage se fera selon une grille établi par le CISSS du Bas-Saint-Laurent.

« On a un cadre de référence, qu’on s’était donné entre la table des organismes communautaires et le CISSS. Ce cadre prévoit des balises lorsqu’on a du rehaussement de financement, que ce soit des nouveaux organismes ou du volume d’activités accru. On va utiliser ce guide pour faire une proposition à la table », a précisé Isabelle Malo, PDG du CISSS du Bas-Saint-Laurent.

C’est une bouffée d’air et une belle reconnaissance pour les organismes communautaires qui peinent à arriver ces dernières années, selon Julie Proulx, agente de liaison de la Table régionale des organismes communautaires du Bas-Saint-Laurent.

« Pendant longtemps, les organismes communautaires ça devait être lié au bénévolat. Mais ce n’est pas vrai, les gens qui travaillent dans les organismes communautaires sont hyper scolarisés et leurs salaires tournent souvent autour de 15 $/h, ce qui est vraiment un salaire très moindre par rapport à ce qu’ils font au quotidien », a souligné Julie Proulx.

Le CISSS laissera le soin aux organismes d’identifier de quelles façons l’argent sera dépensé, puisqu’ils sont autonomes.

« La somme annoncée était très attendue, les organismes communautaires ont fait plusieurs représentations à l’échelle nationale et régionale. Ce sera certainement perçu comme une très belle reconnaissance et une bouffée d’air tangible, puisque pour plusieurs, ça va faire une différence très significative dans leurs interventions auprès de la population du Bas-Saint-Laurent », a ajouté Mme Malo.