Victime de vandalisme à sa résidence dans la nuit du 4 au 5 septembre dernier, Hélène Royer de La Pocatière craint que des étudiants collégiaux en soient les auteurs, elle qui estime que la rentrée scolaire de cette année est plus « bruyante » que par le passé.
« Ils ont lancé une bouteille sur ma porte et ils ont cassé la vitre », s’exclame la propriétaire résidant sur la 5e Rue Rouleau. « Ce n’est pas la première fois que je suis victime de vandalisme, mais c’est la première fois que les conséquences seront aussi onéreuses », de confier Mme Royer qui ne compte pas réclamer à son assureur, de peur de voir sa prime augmenter.
Persuadée qu’il s’agit d’étudiants de niveau collégial en raison de l’heure à laquelle l’incident est survenu – autour de 2 h la nuit – Hélène Royer avoue trouver la rentrée scolaire de cette année particulièrement animée. « C’est un problème pour tout le voisinage. On entend des histoires de grabuges comme ça chez les voisins pratiquement tous les jours depuis la rentrée », confie celle qui dit avoir avisé la police suite à l’incident.
Elle a également informé le directeur de l’ITA, Campus de La Pocatière Sylvain Gingras de la situation, lui qui passait au même moment à vélo lors de notre rencontre avec elle. Au Cégep de La Pocatière, on confirme que Mme Royer a aussi communiqué avec la directrice générale Marie-Claude Deschênes. Dans les deux cas, elle désirait interpeller les institutions collégiales de La Pocatière à accentuer leur prévention et leur sensibilisation auprès de leurs étudiants pour qu’ils respectent davantage les biens et la quiétude des gens du milieu, et cela, même si le comportement des étudiants hors campus n’est pas de leur ressort.
Sûreté du Québec
À la Sûreté du Québec, le responsable des communications au Bas-Saint-Laurent Claude Doiron assure pourtant que la présence policière était accrue à La Pocatière en ce début d’année scolaire. « Il y avait les histoires d’initiations où on voulait éviter tout débordement et on a même mis en place des effectifs supplémentaire au cours des deux dernières semaines en raison de travaux qui sont en cours dans ce secteur et où les gens ne savaient pas par où passer pour se rendre au Cégep ou à l’ITA », ajoute-t-il.
Toutefois, Claude Doiron mentionne qu’il n’y a pas eu de recrudescence d’actes de vandalisme observés dans les environs du Cégep et de l’ITA à La Pocatière ou ailleurs, ni de débordement d’appels logés à la SQ en lien avec la clientèle étudiante. « Malheureusement, on peut penser que la dame a été victime d’un geste isolé comme cela arrive n’importe où sur le territoire à l’occasion », conclut-il.