Le projet d’ateliers éducatifs immersifs d’Arbre-Évolution passe à la phase projet-pilote dans deux classes du secondaire de L’Islet. Ce projet qui s’adresse à la grande région de Côte-du-Sud devrait se déployer à la rentrée 2020.
Selon Arbre-Évolution, l’éducation relative à l’environnement est primordiale dans le contexte de la crise climatique actuelle. L’organisme propose déjà des ateliers en classe qui peuvent être commandés en ligne dans les écoles de plus de 80 MRC au Québec. Malgré le succès du Semoir, l’organisation voulait aller plus loin avec le Verger de l’évolution, qui prend place à Sainte-Louise, dans la région de L’Islet.
Le programme immersif offre de la théorie et de la pratique au verger.
« Chaque classe qui participe aurait une parcelle dédiée à son nom. Ce carré-là, c’est la classe qui va le travailler durant son intégration au programme. C’est pourquoi on parle d’un programme sur trois ans. De là le mot immersif », dit Simon Côté d’Arbre-Évolution.
L’objectif est vraiment d’harmoniser le contenu écoéducatif avec les objectifs du cursus scolaire, matière par matière. Des contacts avec les conseillers pédagogiques des deux commissions scolaires ont été faits afin de les guider dans l’élaboration de la structure.
« Par exemple, un exercice d’apprentissage de mathématique pourra s’accomplir en apprenant le calcul de séquestration du carbone d’un arbre, suivi d’une plantation d’arbres et de notions quant à leur croissance. Ou bien un exercice d’apprentissage de géographie pourra s’accomplir en apprenant la composition souterraine et topographique du Verger, leurs liens avec le passé et leurs impacts sur le présent », image Simon Côté.
Le programme écoéducatif va beaucoup plus loin qu’une simple présentation en classe suivie d’une visite de plaisance au Verger, résume aussi l’équipe d’Arbre-Évolution.
« On prend le pari que sur trois ans, il va y avoir un sentiment d’appartenance qui va se créer. Les jeunes vont voir le fruit de leur labeur. Après trois ans, il y a des fruits qui sont récoltés », ajoute M. Côté.
Les ateliers seront ainsi adaptés à des jeunes de 8 à 11 ans et de 12 à 15 ans et seront combinés à de réelles interventions terrain dans des parcelles dédiées à cet effet au verger. Les sorties hors classe prendront la forme d’activités interactives et viendront systématiquement appuyer, par des interventions pratiques, la connaissance transmise en classe précédemment. Par exemple, une présentation sur la santé des sols donnée en mars ne sera considérée complète que lorsque les élèves se seront déplacés au verger afin de procéder à la préparation mécanique et manuelle du sol sous la supervision d’un formateur.
Projet-pilote
Le projet-pilote prend place dans deux classes au secondaire de la région de L’Islet cet automne. La stratégie de financement est basée sur une approche spécifique auprès des entreprises de Côte-du-Sud, puisque développer le projet coûte 2500 $ par classe par année. On espère un financement provenant de 75 % des entreprises. On demanderait aussi 250 $ par classe par année et les commissions scolaires concernées, Kamouraska-Rivière-du-Loup et Côte-du-Sud.
Grand Banquet
Aussi, pour aider au financement, le Grand Banquet du Verger aura lieu le samedi 28 septembre avec une expérience culinaire très spéciale offerte par Côté Est. Musiciens, animation festive, chapiteau extérieur, etc., l’invitation est lancée à tous ceux qui souhaitent festoyer tout en appuyant le projet. Pour informations supplémentaires : https://www.facebook.com/events/695799657550286/