La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) tient à rappeler l’immense chemin parcouru depuis 2014 dans l’accès aux médecins de famille. Alors que 67 % de la population québécoise était prise en charge par un médecin de famille en 2014, cette proportion atteint aujourd’hui 81 %.
Heureusement, sur les plans de l’accès et de la pénurie d’effectifs, le Bas-Saint-Laurent s’en tire relativement bien. Dans la région, c’est tout près de 90 % de la population qui est prise en charge par un médecin de famille et on parle d’une pénurie d’effectifs qui y est évaluée à encore quelques médecins. N’empêche qu’en raison notamment de l’implication importante des médecins de famille de la région dans les soins offerts en milieu hospitalier, l’équilibre entre la demande de soins et la capacité d’y répondre demeure fragile, et ce, autant en établissement qu’en première ligne.
« Les médecins de famille du Québec ont répondu présents comme jamais au cours des dernières années en réussissant le tour de force de prendre en charge 1,1 million de patients supplémentaires tout en consacrant toujours près de 40 % de leur charge de travail à prodiguer des soins en milieu hospitalier, un autre fait unique au Canada. Ils entendent poursuivre dans cette voie, mais ils ont besoin de soutien pour y arriver. Voilà pourquoi une contribution plus grande de nos collègues spécialistes en milieu hospitalier, l’ajout d’autres professionnels, notamment d’infirmières dans les cliniques médicales, un soutien administratif adéquat en établissement et un accès simplifié et amélioré aux consultations spécialisées et aux plateaux techniques seraient plus que jamais de mise afin d’assurer la pérennité de la qualité des soins médicaux dans la région », a conclu le Dr Godin, de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec.