Le Conseil du Saint-Laurent, qui unit tous les gens concernés par le bord du fleuve et le fleuve lui-même de Montmagny à L’Isle-Verte, a présenté récemment son plan d’action 2018-2024 à Kamouraska.
500 litres de cafés engloutis plus tard en raison de nombreuses consultations, le Conseil du Saint-Laurent a annoncé ses couleurs. Quatre grands axes ont été priorisés : érosion et submersion côtière, qualité de l’eau et contamination, accès au Saint-Laurent et marinas, ainsi que ressources et écosystèmes.
Le Conseil du Saint-Laurent est une table de concertation qui agit comme facilitateur et qui invite les « acteurs de l’eau » à prendre action. Le conseil est composé entre autres de gens des sphères municipales, économiques, environnementales et communautaires.
« Une fois les axes choisis, un portrait a été fait, des préoccupations sont ressorties, qu’est-ce qui peut être fait? Qu’est-ce qui est déjà en cours? Qu’est-ce qui pourrait être fait en plus? Et qui pourrait porter ces actions-là? », résume Julie Guillemot, coordonnatrice du Conseil du Saint-Laurent.
Notons que dans le plan, un questionnement est lancé pour valider les besoins des municipalités pour une ressource spécialisée en gestion côtière dans le dossier de l’érosion. On aborde aussi l’idée d’outiller les citoyens pour qu’ils réalisent des interventions adaptées à la dynamique côtière.
Plus loin, il est proposé d’initier un partage de ressources et d’expertises entre les gestionnaires de marinas. Pour ce qui est des espèces exotiques envahissantes, le Kamouraska est mis de l’avant.
« Il y a déjà un comité en place au Kamouraska, la MRC et OBAKIR aussi. Un des axes du plan est de dire comment on pourrait assurer la survie de ce comité et éventuellement prendre ce modèle et l’étendre à d’autres MRC », spécifie Mme Guillemot.
L’objectif était donc de présenter le plan d’action au-delà du cercle des gens impliqués dans la création de ce dernier.
« Qu’il y ait une forme d’appropriation du plan d’action. Il y a des actions déjà en cours, mais dans d’autres endroits, les projets ne sont pas encore en cours. C’est un peu de voir qui pourrait travailler avec qui pour les mettre en œuvre », de conclure la coordonnatrice.