Les derniers investissements annoncés pour le Bas-Saint-Laurent provenant du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) engendreront des retombées directes au Kamouraska. Biopterre et la MRC de Kamouraska sont les deux principales organisations qui en bénéficieront.
Au total, c’est une somme de 1,7 M$ qui doit servir à la concrétisation de cinq projets sur le territoire bas-laurentien. L’annonce a été faite le 15 novembre dernier à l’hôtel de ville de La Pocatière par la députée de Côte-du-Sud, ministre déléguée au développement économique régionale et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent Marie-Eve Proulx.
De ce montant, 600 000 $ doivent permettre l’embauche d’une ressource en attractivité pour chaque MRC du Bas-Saint-Laurent. Ces personnes auront pour mandat de travailler en étroite collaboration avec la coordonnatrice régionale pour assurer une cohérence entre les orientations découlant du sommet régional sur l’attractivité tenu en septembre 2018 à Rimouski et de mettre en place des actions en ce sens.
« On sait tous qu’il y a une pénurie de main-d’œuvre dans la région. Dire que c’est beau au Bas-Saint-Laurent et qu’il n’y a pas de trafic, ça ne suffit pas. Il faut cibler davantage les problématiques régionales et travailler à les résorber », indique le préfet de Rimouski-Neigette et président du Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent Francis St-Pierre.
L’autre aide financière qui doit avoir un impact direct au Kamouraska, mais également dans tout le Bas-Saint-Laurent, est de l’ordre de 255 075 $ et est attribuée directement à Biopterre, centre collégial de transfert de technologie situé à La Pocatière. Depuis 2014, l’organisation travaille de concert avec différents partenaires du Bas-Saint-Laurent à un plan de développement de l’industrie de la noisette sur le territoire. Pour ce faire, un travail de recherche actuellement à l’an deux et s’échelonnant sur dix ans a été entamé avec une vingtaine de vergers expérimentaux qui visent à déterminer les meilleurs cultivars qui pourraient servir à structurer cette industrie à l’échelle bas-laurentienne. Au terme de cette expérience, Biopterre et ses partenaires désirent utiliser les connaissances acquises pour mieux planifier le développement de l’industrie et s’assurer que la production, la transformation et la mise en marché des produits de noisettes seront entièrement effectuées dans la région.