Revue de l’année 2019, partie 5

Un cirque sensationnel

Photo : JF Papillon.

La première du nouveau Cirque de la Pointe-Sèche qui présentait son spectacle Naval à Saint-Germain-de-Kamouraska a séduit le public, époustouflé par la qualité de l’événement. Neuf artistes se sont succédé dans le décor des falaises du Kamouraska : escalade et haute voltige dans les falaises, trapèze, acrobaties, funambulisme avec un unicycle, filet aérien, tout y était.  Les spectateurs présents lors de la première ont d’abord marché sur une galerie à travers la nature, pouvant déjà apprécier des performances des artistes qui mettent la table. Ils se sont ensuite installés dans l’amphithéâtre fait de conteneurs maritimes sur trois étages, derrière des moustiquaires.  Le spectacle présenté au coucher du soleil profitait de magnifiques jeux de lumière et d’une trame sonore jouée en direct.

L’ancienne gare de Saint-Pascal transformée en salle d’exposition

L’ancienne gare de Saint-Pascal est devenue la G’Art l’été dernier. Transformé en salle d’exposition le temps d’un projet pilote, le bâtiment patrimonial présentait les aquarelles de l’artiste Andrée Alexandre. À la recherche d’une vocation pour ce bâtiment depuis un bon moment, les planètes étaient finalement alignées cette année pour la Ville de Saint-Pascal. Léger coup de pinceau, installation d’un nouveau système d’accrochage pour soutenir les œuvres et embauche d’un préposé-surveillant ont permis de lancer ce projet-pilote que la Ville de Saint-Pascal disait vouloir voir perdurer dans le temps.

Désolation sur la 7et la 8Avenue

Ils avaient, pour la plupart, tous été déjà victimes d’un refoulement d’eaux usées à leur résidence, mais jamais de l’ampleur de celui vécu le 8 août dernier alors que des pluies dilluviennes sont tombées sur La Pocatière. Et même si la majorité d’entre eux avaient pris les dispositions nécessaires afin d’éviter que cette situation ne se reproduise, ni leurs pompes ni leurs clapets n’ont été suffisamment efficaces pour éviter que le pire ne se produise de nouveau. Habitant la 7e Avenue Digé depuis maintenant 15 ans, Sophie Ouellet avoue avoir toujours craint la pluie depuis qu’elle habite ce secteur de La Pocatière. Pourtant, avant le 8 août 2019, jamais elle n’a été victime d’un refoulement de l’ampleur à celui vécu par ses voisins en 2007 et 2011.  De son côté, Richard Cayer n’a pas pris de chance lorsqu’il a fait l’achat de sa résidence de la 8e Avenue Richard en 2009. Conscient que de l’eau pouvait s’infiltrer dans sa maison et que la rue était sujette au refoulement d’eaux usées, il a refait entièrement le salage extérieur de sa résidence, le drain français, la valve d’eau allant du trottoir à sa maison, en plus de se munir d’un clapet antiretour. L’année suivante, lorsque son voisinage a été victime d’un nouveau refoulement d’eaux usées, Richard Cayer a pu constater que ses investissements n’ont pas été fait en vain, puisque rien ne s’est infiltré chez lui. Le 8 août, l’intensité de l’orage était tel que ses installations, qu’il qualifie pourtant en bon état, n’ont pas tenu. Depuis, les résidents réclament des changements de la part de la Ville de La Pocatière à son système pluvial et sanitaire mixte dans ce secteur, à l’origine de ces refoulements d’eaux usées occasionnels.

Du déchiquetage gratuit pour les particuliers chez Ateliers Mon-Choix

Les citoyens de 11 municipalités du Kamouraska peuvent faire déchiqueter leurs documents confidentiels gratuitement par les Ateliers Mon-Choix de Saint-Pascal. Ce nouveau service a été instauré progressivement dans les municipalités concernées. Après plusieurs années à se faire solliciter par des particuliers pour déchiqueter leurs documents confidentiels, Ateliers Mon-Choix avait décidé d’approcher la MRC de Kamouraska pour mettre en place ce service mieux structuré et gratuit.

Du théâtre pour enfant présenté dans un autobus scolaire

Les enfants de cinq municipalités du Kamouraska ont eu droit à une représentation théâtrale des plus originales. Les 6, 7 et 8 septembre, la troupe de théâtre Ubus Théâtre s’arrêtait à Sainte-Hélène, Saint-Denis-De La Bouteillerie, Mont-Carmel, Saint-Gabriel-Lalemant et Saint-Onésime-d’Ixworth pour y présenter la pièce Le Piano à Voile à laquelle il était possible d’assister dans le confort d’un autobus scolaire. Ce projet était porté la Corporation régionale de la Salle André-Gagnon et financé à 75 % par le Conseil des arts et des lettres du Québec. Pour la Salle, il s’inscrivait dans une volonté de rendre accessible le théâtre pour enfants aux familles qui vivent parfois des contraintes de transport ou de prix.

Stéphanie Savoie au Temple de la renommée de Baseball Québec

Stéphanie Savoie de La Pocatière a été intronisée au Temple de la renommée du baseball québécois. La receveuse de 29 ans devenait la première joueuse à faire son entrée dans ce club sélect à 99,9 % masculin. Stéphanie Savoie a appris la nouvelle le 22 août dernier et elle avoue qu’elle ne s’y attendait pas. Membre de l’équipe canadienne féminine de baseball de 2007 à 2015, Stéphanie Savoie a participé par le passé à quatre coupes du monde de baseball en 2008, 2010, 2012 et 2014. Lorsqu’elle a décidé de mettre un terme à sa carrière en 2015, elle venait de remporter une médaille d’argent avec l’équipe canadienne lors des Jeux panaméricains tenus à Toronto cette année-là. Aujourd’hui enseignante en éducation physique dans une école secondaire de Drummondville, Stéphanie Savoie estime que son intronisation au Temple de la renommée de Baseball Québec est un message inspirant envoyé à toutes les jeunes filles qui désirent faire du baseball professionnel.

Abandonner les bacs roulants : un projet pilote à Saint-André

Saint-André-de-Kamouraska innove dans la façon de gérer les vidanges. Désormais, les citoyens, en échange d’une réduction de la moitié de leur taxe sur la gestion des matières résiduelles, peuvent aller porter eux-mêmes leurs sacs à vidange dans les conteneurs municipaux. L’idée derrière ce projet-pilote est de réduire la quantité de vidanges produites, d’autant plus que la municipalité songe à faire la collecte des ordures seulement aux deux semaines plutôt qu’aux semaines en hiver. Ainsi, sur une base volontaire et de façon réversible, les gens de Saint-André pourront se débarrasser du contenu de leurs poubelles au moment où ils le veulent et se débarrasser des bacs roulants.  Sur 680 habitants, on compte 317 unités de bacs roulants qui pourraient disparaître. On vise les 10 % de participation avec ce projet-pilote.  En échange du geste, la municipalité charge la moitié des taxes sur les matières résiduelles qui est de 205 $ cette année. Ceux qui se départissent de leurs bacs roulants payeront à peine un peu plus de 100 $.

Élèves suspendus : au travail plutôt qu’à la maison

Lorsqu’un élève de l’École secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal dépasse les bornes et doit être suspendu, il va travailler plutôt que ne rien faire à la maison. Avec l’accord des parents, l’école procède ainsi depuis environ deux ans. Ils sont envoyés aux Ateliers Mon-Choix, une entreprise en réinsertion sociale de Saint-Pascal, et font du déchiquetage, de la collecte chez les clients, de la couture, de la broderie, etc. Selon la direction, cette façon de faire a diminué de beaucoup le nombre d’élèves suspendus. Le jeune y passe la journée et dîne sur place. Les employés prennent le temps d’agir et de discuter avec les jeunes suspendus.

Le Semoir : Verger de l’évolution

Le projet d’ateliers éducatifs immersifs d’Arbre-Évolution est passé à la phase projet-pilote dans deux classes du secondaire de L’Islet. Ce projet qui s’adresse à la grande région de Côte-du-Sud devrait se déployer à la rentrée 2020. Selon Arbre-Évolution, l’éducation relative à l’environnement est primordiale dans le contexte de la crise climatique actuelle. L’organisme propose déjà des ateliers en classe qui peuvent être commandés en ligne dans les écoles de plus de 80 MRC au Québec. Malgré le succès du Semoir, l’organisation voulait aller plus loin avec le Verger de l’évolution, qui prend place à Sainte-Louise, dans la région de L’Islet.  Le programme immersif offre de la théorie et de la pratique au verger. L’objectif est vraiment d’harmoniser le contenu écoéducatif avec les objectifs du cursus scolaire, matière par matière. Des contacts avec les conseillers pédagogiques des deux commissions scolaires ont été faits afin de les guider dans l’élaboration de la structure. Les ateliers seront ainsi adaptés à des jeunes de 8 à 11 ans et de 12 à 15 ans et seront combinés à de réelles interventions terrain dans des parcelles dédiées à cet effet au verger. Les sorties hors classe prendront la forme d’activités interactives et viendront systématiquement appuyer, par des interventions pratiques, la connaissance transmise en classe précédemment. Par exemple, une présentation sur la santé des sols donnée en mars ne sera considérée complète que lorsque les élèves se seront déplacés au verger afin de procéder à la préparation mécanique et manuelle du sol sous la supervision d’un formateur.