40 ans pour le CAB Montmagny-L’Islet

Membres du conseil d’administration du CAB Montmagny-L’Islet. Au centre : Sœur Géatane Guillemette, cofondatrice. À sa gauche : Lucie Ouellet, présidente. En diagonale à droite : Claire Ouellet, directrice générale. Photo : Maxime Paradis.

Le Centre d’action bénévole (CAB) des MRC de Montmagny et de L’Islet a souligné son 40eanniversaire le 23 janvier dernier. Élus, bénévoles, employés et administrateurs s’étaient donné rendez-vous à la bibliothèque de Montmagny dans le cadre d’un 5 à 7 qui a permis de jeter un regard sur les 40 dernières années d’histoire de l’organisme.

Fondé en 1980 dans le but d’améliorer la qualité de vie des individus et de groupes par l’action bénévole, le CAB Montmagny-L’Islet emploie aujourd’hui 10 personnes et fonctionne avec plus de 250 bénévoles répartis dans les 28 municipalités des deux MRC. Cette grande équipe s’affaire à offrir du soutien via divers services comme le transport et l’accompagnement médical, les rapports d’impôt, les visites d’amitié, la solidarité cancer et l’accompagnement en fin de vie, entre autres.

« On fonctionne beaucoup en collaboration avec les gens du milieu de la santé et des services sociaux des régions de Montmagny et de L’Islet pour se faire référer la bonne clientèle. On est là pour répondre à des besoins précis auprès de personnes démunies ou qui n’ont pas un réseau suffisamment structuré pour être en mesure de les accompagner au quotidien. On ne veut pas être un organisme qui est utilisé parce que ça coûte moins cher que de prendre un taxi », résume la présidente, Lucie Ouellet.

Le 5 à 7 tenu à la bibliothèque de Montmagny a d’ailleurs permis aux gens présents de mieux comprendre les actions du CAB ainsi que son évolution au fil des ans. Sœur Gaétane Guillemette, cofondatrice de l’organisme a rappelé le contexte dans lequel l’idée du CAB a germé en 1979 et comment il s’est imposé dans le quotidien des gens des deux MRC dans les années qui ont suivi sa fondation.

Comme tous les organismes communautaires, la présidente Lucie Ouellet avoue que le grand défi auquel l’organisme demeure aujourd’hui confronté reste le financement. Une enveloppe au fonctionnement provenant du programme de soutien aux organismes communautaires du CISSS de Chaudière-Appalaches constitue les assises financières du CAB sur une base régulière. D’autres montants rattachés à des projets ne sont toutefois pas récurrents, ce qui crée une forme de précarité chez les intervenants qui donnent des services et les usagers qui en bénéficient.

« Tout ce qui est de l’aide aux proches aidants, ou la maltraitance par exemple, c’est des budgets qu’on va chercher ailleurs et qui ont une date de fin. Mais le besoin, lui, il ne disparaît pas nécessairement le jour où le programme financier se termine. C’est pourquoi il faut s’asseoir et regarder les autres possibilités de financement qui s’offrent à nous. On apprend ce soir que Centraide a déjà un important donateur dans le passé. C’est peut-être une porte à laquelle on devrait retourner cogner dans le futur », conclut Mme Ouellet.