Le député de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup Bernard Généreux donne son appui à Peter MacKay dans la course à la chefferie du Parti conservateur. Il croit que celui qui aspire à devenir premier ministre du Canada fera de l’apprentissage du français « une priorité ».
M. Généreux a fait cette déclaration par voie de communiqué. Il ajoutait avoir siégé avec M. MacKay de 2009 à 2011 au sein du gouvernement de Stephen Harper. Il rappelait que M. MacKay « a été à la tête d’importants ministères, ce qui l’a bien préparé au poste de premier ministre ».
Concernant la connaissance du français de l’aspirant-chef qui a été grandement critiquée lors du discours donnant le coup d’envoi à sa campagne au leadership, Bernard Généreux mentionnait bien comprendre les rudiments de l’apprentissage d’une langue seconde. « C’est un processus continu », ajoutait-il, en référence à sa conjointe qui est de langue maternelle anglophone, mais qui a aujourd’hui une excellente connaissance du français.
À savoir si M. MacKay sera en mesure de débattre en français lors de la prochaine campagne électorale, M. Généreux mentionnait qu’il serait « capable […] quand le temps sera venu ».
« Je sais qu’il n’est pas au niveau qu’il aimerait être actuellement [mais] je sais qu’il travaille fort pour s’améliorer. »
De plus, M. Généreux ne semble pas inquiet face aux capacités de connexions de M. MacKay avec les Québécois, et plus spécifiquement les gens de son comté, malgré ses connaissances actuelles en français. « Pour moi, un chef c’est un tout. Je sais que les électeurs sauront reconnaître l’homme professionnel, sympathique et ouvert aux idées nouvelles pour le bien de notre pays. J’ai bien l’intention de l’inviter dans le comté pour que les gens le constatent par eux-mêmes », concluait-il.