Dans une résolution approuvée à l’unanimité en octobre, le conseil municipal de Saint-Joseph disait souhaiter ne plus envoyer ses déchets de table du bac brun à l’usine de biométhanisation de Rivière-du-Loup.
On y avançait qu’au sein du village, les résidents étaient nombreux à composter eux-mêmes leurs matières putrescibles. Il était donc proposé que le conseil demande à la MRC de Kamouraska d’arrêter d’envoyer les matières putrescibles de ses résidents à l’usine, plutôt que d’accepter les pénalités que la SÉMER, qui gère l’usine, imposera si le ratio des matières organiques détournées vers l’usine n’est pas respecté. Le conseil a finalement décidé de rester dans les rangs, parce qu’il n’y avait aucun autre endroit pour traiter l’ensemble des matières putrescibles du village.
Kamouraska
La municipalité de Kamouraska a aussi fait un vote, refusant d’entériner le nouveau moyen de tarification de 10 $ par habitant pour le traitement des matières organiques à trois votes contre deux. Il s’agit d’une résolution symbolique, par principe puisque la municipalité continuera d’y envoyer ses matières.