Trois municipalités du Kamouraska n’ont pas adopté la résolution concernant l’étude d’opportunité de mise en commun d’équipements, d’infrastructures, de services ou d’activités en matière de sécurité incendie au Kamouraska. L’étude sera tout de même réalisée et la communication sera faite autrement pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise.
Mont-Carmel, Saint-Pacôme et Saint-Joseph ont rejeté la résolution. Celle-ci avait pourtant fait l’unanimité au conseil de la MRC, par les maires.
On demandait aux municipalités de confirmer leur intérêt à adhérer au projet d’étude d’opportunité, même si cela n’était pas nécessaire pour aller de l’avant ou non avec l’étude. Certaines ont dit qu’ils manquaient d’information quant à ce projet d’étude.
À Saint-Joseph, « notre regroupement KamEst va très bien et nous n’avons aucun besoin de changer pour l’instant », a indiqué la mairesse Nancy St-Pierre. Dans la résolution rejetée, on va toutefois plus loin en rappelant l’argent investi en 2019 par la municipalité pour sa nouvelle caserne. On peut aussi y lire que la tenue d’une étude « préconisera sûrement la fermeture d’une ou de plusieurs casernes sur le territoire du Kamouraska », dans les considérants.
Selon le préfet Yvon Soucy, il y a eu un problème de communication possiblement dans cette affaire.
« Il y a peut-être eu une certaine forme d’appréhension et un manque de communication plus précisément. Les gens ont peut-être pensé que cela pourrait créer des obligations. Ce n’est pas le cas », a indiqué Yvon Soucy.
Selon lui, l’étude pourrait permettre d’émettre des recommandations, mais rien ne sera imposé. La MRC n’est pas mandatée en ce sens, ce sont plutôt les régies ou regroupements. Il y en a quatre au Kamouraska.
« Si certaines recommandations avaient des impacts, ce seraient les entités impactées qui auraient à se pencher là-dessus, donc les régies ou regroupements », ajoute le préfet.
Par ailleurs, l’étude portera d’une part sur l’efficacité des opérations : logiciels, entretiens mécaniques, formations, et d’autre part sur les procédures administratives, gestion des opérations, équipements. « Est-on assez équipé ou suréquipé? On va se pencher là-dessus », conclut le préfet.