Dès le début du confinement et de l’interdiction de rassemblement, la Maison de la famille du Kamouraska savait déjà qu’elle ferait tout pour continuer d’offrir les services aux familles, dans la mesure du possible.
« C’était important de ne pas les abandonner (les familles). C’était notre mission d’être là pour les familles, on voulait s’assurer de le faire encore, mais autrement », a dit Julie Théberge, directrice.
Ainsi, après une réorganisation, la programmation d’activités a été maintenue : cafés-causerie, parents en forme, petits explorateurs, bricolages, lecture d’un conte… le tout via Internet, à distance.
« Ça ne remplace pas (le face à face), mais ça permet de garder un lien avec les familles. On se rend compte que plus les semaines avancent, plus la détresse augmente. Ça permet de maintenir le lien avec les familles et s’ils ne vont pas bien ils sont plus à l’aide de faire appel à nous », ajoute Mme Théberge.
Depuis les dernières semaines, elle a pu constater l’importance de leur décision d’avoir conservé les liens étroits avec les familles. 188 familles sont membres de l’organisme.
« Les familles attendent vraiment les appels ou vidéos. Ils nous le disent. Quand mon intervenante va à domicile porter du matériel, les familles sortent sur le balcon et parlent avec elle. Les enfants font des bye bye par la fenêtre. Ils ont besoin de briser l’isolement», précise Julie Théberge.
La plupart des employés de la Maison de la famille ont conservé leurs emplois. Seulement ceux reliés à la halte-garderie et la salle de jeux, qui a dû être fermée, ont été mis à pied temporairement, étant donné que leurs salaires se financent grâce à la contribution des parents.