L’industrie du tourisme lance un mouvement qui s’adresse aux Québécois, de découvrir le Québec « de leur fenêtre », en cette période de confinement.
L’Association touristique régionale adhère d’ailleurs à cette idée, qui « frappe fort », selon elle.
« Après la crise intense, il faut se remettre à rêver. Ça peut inspirer les gens. On va essayer de s’assurer que ça marche avec nos entrepreneurs. Il faut qu’il y ait un mouvement », estime Pierre Lévesque, directeur de l’Association touristique du Bas-Saint-Laurent.
Les Québécois sont donc invités à apprivoiser le moment présent en photographiant, depuis leur chez-soi, des moments, des instants magiques, des vues apaisantes, qu’ils désirent partager, en utilisant le #PourUnInstant sur les médias sociaux. Depuis les fenêtres aux quatre coins du Québec, ces images présenteront une façon de voyager sans se déplacer, tout en créant un lien solidaire. Elles rappelleront que même en confinement, il est possible de vivre et partager de beaux instants.
Selon Pierre Lévesque, cette campagne est une bonne idée dans le contexte actuel, car les associations n’investissent pas dans de grandes campagnes de publicité, étant donné le moment mal choisi.
L’après
D’ailleurs, l’industrie touristique essaie toujours de travailler sur l’après, malgré l’incertitude. Sachant que les mesures de distanciation risquent de perdurer, le monde touristique évolue en ce sens.
« Il faut se préparer. Ça se structure, un peu à l’image des commerçants actuels. Quand tu vas à un commerce qui n’a pas trop mis de mesures versus un autre qui a des plexiglas et qui a des flèches sur le plancher… on veut donner confiance nous aussi dans l’industrie touristique dans le cadre d’une réouverture », ajoute M. Lévesque.
Par ailleurs, l’autre point à développer demeure la transition numérique, estime Pierre Lévesque, pour qui c’est impératif.
« Il n’y a aucun doute. C’est comme si on avait avancé de 10 ans là-dessus. On peut penser à réserver, pas avoir à aller à la billetterie, scanner tes billets à l’entrée… Tu limites tes interactions », conclut Pierre Lévesque.