Les municipalités veulent repousser les versements pour la Sûreté du Québec

Plusieurs municipalités ont décidé de laisser respirer financièrement leurs citoyens en retirant les pénalités si les taxes municipales sont payées plus tard, mais demandent maintenant au ministère de la Sécurité publique de faire sa part en faisant de même pour aider les municipalités en suspendant les versements prévus le 30 juin pour les services de la Sûreté du Québec.

Plusieurs municipalités du Kamouraska ont adopté la résolution en question, en spécifiant que les mesures exceptionnelles complexifient grandement leur administration quotidienne. Elles souhaitent ne pas avoir à verser le deuxième montant de l’année, prévu pour le 30 juin.

Pour Saint-Pascal, les quotes-parts de la Sûreté du Québec à payer bon an mal an sont d’environ 250 000 $. Si le ministère de la Sécurité publique accepte, ce sera une bouffée d’air frais pour les municipalités.

«On ne sait pas si on va réussir, mais on pense avoir de bonnes chances étant donné toutes les annonces qu’ils font à gauche et à droite pour aider les citoyens et entreprises», espère le maire de Saint-Pascal Rénald Bernier.

«La plupart des municipalités ont adopté des résolutions pour retarder le premier versement et enlever les intérêts et pénalités (des taxes). Le deuxième versement, on demande de le retarder le plus possible. Toutes les organisations doivent faire leur part», a ajouté le maire.

Selon la Table régionale des élu€s municipaux du Bas-Saint-Laurent, le ministère n’a pas donné de retour officiel à ce sujet.