Retrait des barrages policiers le 18 mai au Bas-Saint-Laurent

Le point de contrôle policier à La Pocatière. Photo: Maxime Paradis

La vice-première ministre du Québec Geneviève Guilbault ordonnera le retrait des barrages policiers à l’entrée du Bas-Saint-Laurent le 18 mai. Celui de Sainte-Anne-de-la-Pocatière sera donc retiré à cette date.

Quant à Chaudière-Appalaches, la levée des contrôles aléatoires est prévue le 4 mai.

On demande tout de même d’éviter les déplacements surperflus, comme aller flâner dans un commerce autre que dans notre région.

«Il s’agit de la suite logique (après les écoles, services de garde et l’économie). En rouvrant certaines activités professionnelles et commerciales, tout ça va amener des déplacements supplémentaires. Ça deviendrait ingérable. Les gens doivent pouvoir se déplace. Ça va aussi dans l’esprit de réouverture graduelle», a dit Mme Guilbault.

«Ces régions-là (comme le Bas-Saint-Laurent) sont en train de se préparer en termes de ressources humaines, des équipements de protection personnelle. Ce sera «monitoré» au jour le jour. S’il y a une place où les robinets peuvent laisser couler un peu d’eau, actuellement c’est bien dans les régions plus périphériques que celle de la communauté urbaine de Montréal», a dit le directeur national de la Santé publique Horacio Arruda.

Les élus du Bas-Saint-Laurent avaient dit souhaiter que le point de contrôle policier demeure le plus longtemps possible, car on juge qu’il a été utile à garder un taux de la COVID-19 (35 cas) très bas dans toute la région.

Depuis le 28 mars

L’accès au Bas-Saint-Laurent est limité depuis le 28 mars dernier. Seuls les travailleurs essentiels et les marchandises essentielles peuvent transiter. Si une personne veut franchir le point de contrôle à son retour dans la région après être sortie pour une raison non-essentielle, elle doit respecter une période d’isolement de 14 jours.

Notons par ailleurs que la région compte toujours 35 cas. Aucun nouveau cas de la COVID-19 ne s’est ajouté dans les dernières 24 heures.

Les rassemblements intérieurs et extérieurs sont toujours interdits.