Les élus du Bas-Saint-Laurent interpellent la Direction régionale et nationale de la santé publique afin qu’ils agissent avec extrême prudence dans la décision de maintenir ou non la levée des barrières, notamment à La Pocatière, le 18 mai prochain.
Lorsque la décision du gouvernement avait été annoncée, les élus à qui nous avions parlé étaient plutôt favorables au plan de déconfinement progressif qui incluait la levée des barrières le 18 mai.
« On observe toutefois une dégradation significative de la situation dans la grande région métropolitaine qui a forcé le gouvernement à revoir à deux reprises l’échéancier de son plan de réouverture pour cette partie du Québec », indique La Table régionale des élu(e)s du Bas-Saint-Laurent.
La Table dit que son rôle est de porter les préoccupations de ses citoyens à l’attention des instances qui peuvent intervenir en faveur des intérêts de la population.
« C’est pourquoi nous interpellons de nouveau la Direction régionale et nationale de la santé publique, ainsi que le gouvernement du Québec, afin qu’ils agissent avec extrême prudence dans la décision de maintenir ou non la levée des barrières, notamment à l’ouest du territoire, le 18 mai prochain. Nous réitérons notre confiance en ces instances et sommes assurés qu’elles mettront toujours la santé et la sécurité des Bas-Laurentiens au sommet de leur priorité, considérant que notre population compte 25 % de personnes de 65 ans et plus », a dit le président Michel Lagacé.
La table régionale des élu(e)s municipaux du Bas-Saint-Laurent souligne également l’importance d’avoir une approche coordonnée dans le secteur du Témiscouata qui possède des frontières communes avec le Maine et le Nouveau-Brunswick.
« Sur l’ensemble du territoire, les gens expriment des appréhensions quand il est question de passer d’une situation où une personne en provenance d’une zone chaude qui entre sur le territoire doit se mettre en quarantaine obligatoire; à une autre où cette même personne n’aura aucune obligation en regard à son isolement pour 14 jours. Nos concitoyennes et concitoyens seraient plus confortables si, dans un premier temps, on permettait aux personnes possédant des résidences secondaires d’y accéder, tout en observant une quarantaine volontaire », conclut Michel Lagacé.