La liste d’attente pour des chirurgies non urgentes s’est allongée durant la pandémie, mais les délais d’accès demeurent acceptables, particulièrement au Kamouraska.
Quelques jours avant le confinement et la décision du gouvernement de stopper toute chirurgie qui ne pressait pas pour libérer des lits d’hôpitaux, cinq personnes attendaient une chirurgie non urgente au Kamouraska. À ce jour, on compte 23 personnes sur la liste d’attente.
« Il est important de savoir que les délais d’accès au Kamouraska sont très bons. Il y a très peu d’attente de façon générale. Sur les 23 demandes en attente, il n’y en a aucune considérée comme “hors délais” », a indiqué Ariane Doucet Michaud du CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Mentionnons que toutes les chirurgies urgentes ont été réalisées. Vers la fin avril, le CISSS avait augmenté de 20 % à 40 % les activités chirurgicales. Et dès cette semaine, on vise 60 % des activités. « Nous continuerons d’augmenter le taux au cours des prochaines semaines selon les orientations du ministère de la Santé qui devraient nous être précisées au cours des prochains jours », a ajouté Mme Doucet Michaud.
Par chirurgie « élective », on cite en exemple toutes les chirurgies pour « confort » du type hernie inguinale symptomatique, hernie ombilicale symptomatique, certaines chirurgies plastiques, chirurgies orthopédiques non urgentes (ménisques, certaines petites chirurgies ligamentaires), certaines chirurgies prophylactiques, chirurgies de la prostate simplement pour hypertrophie bénigne, certaines chirurgies gynécologiques pour des symptômes incommodants, mais pas dangereux, etc.
Pour tout Bas-Saint-Laurent, on parle de 2284 chirurgies en attente au 29 février et 3001 en date d’aujourd’hui.