Monter et descendre la Côte-des-Chats au profit de la sclérose en plaques

Carole Corson et Gros Loup au sommet de la Côte-des-Chats. Photo : Maxime Paradis.

Carole Corson de Mont-Carmel a choisi de relever tout un défi : réaliser 66 montées et descentes de la Côte-des-Chats, à Saint-Pacôme, au profit de la Société canadienne de la sclérose en plaques. Celle qui s’est donné 24 jours pour relever le défi a, contre toute attente, atteint son objectif financier à la mi-parcours.

Chargée de projets depuis 19 ans pour la SP (diminutif donné par les employés à la Société canadienne de la sclérose en plaques), Carole Corson n’en est pas à sa première initiative personnelle pour l’organisme qui l’emploie. En 2011, rappelle-t-elle, c’est le Kilimandjaro, au Kenya, qu’elle grimpait pour la cause.

Près de 10 ans plus tard, Carole a ressenti le besoin de relever un défi similaire dans l’espoir d’offrir un peu d’air à la SP. Mai étant le mois de la sensibilisation à la sclérose en plaques, les activités de financement habituelles de la Société ne peuvent malheureusement pas se dérouler comme à l’habitude à cause de la COVID-19. Les initiatives personnelles sont donc encouragées. C’est dans cet esprit que Carole Corson a finalement choisi de réaliser son défi personnel à la Côte-des-Chats.

« À défaut de grimper l’Everest, j’ai calculé le nombre de montées et de descentes nécessaires à faire à la Côte-des-Chats pour arriver au même dénivelé à grimper. Comme objectif financier, je m’étais fixé un montant de 2000 $ que j’ai atteint après 12 jours », résume-t-elle.

Comme elle réalise les montées et les descentes quotidiennement avec son chien, et cela, beau temps mauvais temps, Carole demande depuis aux gens de commanditer Gros Loup pour l’équivalent d’un autre 2000 $. Au moment d’écrire ses lignes, elle avait déjà récolté 3500 $ et il est possible de faire un don à : . Son défi prendra fin le 24 mai.

À propos de la SP

L’argent amassé par la Société canadienne de la sclérose en plaques est dédié en partie à la recherche et aux services aux personnes atteintes de la maladie, indique Carole Corson. « La pandémie actuelle a toutefois forcé la SP à adapter son offre de service en organisant différents webinaires informatifs ou groupes d’entraide virtuels », précise-t-elle.

La principale activité de financement, la Marche de l’Espoir, qui permet à la SP d’amasser annuellement l’équivalent de 1 M$ a été remplacée par un événement virtuel. Le tout est prévu le dimanche 24 mai prochain.