Virage virtuel pour le Défi têtes rasées Leucan

Une capture d’écran du Grand rassemblement virtuel en direct sur Facebook lundi pour le Défi têtes rasées Leucans, animé par Jay Du Temple.

La période forte des Défis têtes rasées Leucan se déroule habituellement de mars à juin. En 2020, 1 M$ a été amassé au Québec grâce au virage virtuel du défi durant cette période, mais il s’agit d’une baisse importante attribuable à la situation historique que l’on vit présentement.

« C’est tout près de 5 M$ qui est (habituellement) amassé, donc c’est vraiment beaucoup moins. Cependant, avec 1 ou 2 M$ qu’on amassera, au bout du compte, c’est beaucoup mieux que rien du tout. L’idée était le plus possible de diminuer les pertes », a dit Nathalie Matte, directrice provinciale philanthropique Leucan.

Malgré l’impossibilité de tenir des défis « en vrai », pour Leucan Région Québec (qui inclut Kamouraska et L’Islet), ce sont 220 personnes qui ont relevé le défi virtuellement et amassé plus de 315 000 $. Un grand défi virtuel sur Zoom a eu lieu lundi, auquel a entre autres participé Martin Douville, qui avait réalisé jusqu’au 2020 neuf défis au Centre Bombardier de La Pocatière. Sa participation au défi virtuel représentait donc une 10e année d’implication.

« C’est beau de voir la solidarité des gens par le mouvement que ç’a créé. Malgré que les salons de coiffure étaient fermés, on a eu pas mal de succès, parce que beaucoup de gens ont décidé de s’occuper de leurs têtes eux-mêmes. Depuis l’ouverture des salons, on sent vraiment un engouement », d’ajouter Mme Matte.

Le Défi têtes rasées Leucan est une activité de financement majeure qui fait connaître Leucan et qui permet de financer l’aide aux familles et aux enfants atteints de cancer. Considéré comme un service essentiel, Leucan a pu poursuivre pratiquement tous ses services durant le confinement, excepté la massothérapie. Le manque à gagner dans le financement affectera justement les activités difficiles à offrir dans un contexte de distanciation physique.

« On mettra un peu moins d’énergie, par exemple, sur les activités sociorécréatives — exemple une expédition des jeunes en traitement – », de conclure Nathalie Matte.