Chaque printemps, l’usine qui accueille les bacs bruns du territoire se retrouve à gérer l’arrivage de branches mises au bac brun alors que c’est interdit, l’usine ne pouvant pas les supporter.
La situation est plus critique au printemps. Les gens font le ménage de leurs terrains et mettent les branches et même des bûches dans le bac brun, avec les aliments putrescibles. Toutefois, c’est plutôt à l’écocentre que devraient aller ces résidus. En effet, les branches emmêlées de foin bloquent la machine et arrêtent le processus. Tout est ainsi ralenti et quelques camions ont dû être retournés au dépotoir, ce qui occasionne des frais. Quand il est question de bûches, cela peut même occasionner des bris.
« Ça ralentit le processus. La grosse problématique qu’on a depuis plusieurs années, c’est au printemps quand les gens font le ménage des terrains. Il y a vraiment un apport de branches à ce moment-là. On devient débordés, et des fois, on ne peut même pas accepter les camions, car ça ne passe plus du tout », a dit le directeur de la SÉMER, Serge Forest.
Rappelons que les résidus de jardinage sont acceptés au bac brun, mais pas la terre ni le gazon. Dans ce dernier cas, ce n’est pas un problème pour l’usine, mais une décision des municipalités, précise-t-on.
Selon M. Forest, les matières envoyées cet hiver étaient de bonne qualité. En grande majorité, les utilisateurs se sont adaptés à ce qui est accepté ou pas, sauf pour les branches qui représentent un petit problème à résoudre chaque printemps. Il semble aussi que la problématique soit plus importante dans les municipalités locales.