Un choc pour les employés qui se sont serré les coudes

Photo : Pascal Laplante.

Malgré le choc de l’intense incendie des Tourbières Lambert à Rivière-Ouelle, les employés de l’entreprise ont mis la main à la pâte rapidement et se sont serré les coudes.

Pascal Laplante, qui représente le syndicat des quelque 150 employés de Tourbières Lambert, n’avait jamais rien vu de tel.

« En 18 ans pour moi, j’ai eu l’occasion de vivre plusieurs feux, dont un assez gros il y a une dizaine d’années, mais celui-ci n’a rien à voir. J’avoue avoir eu très peur pour l’avenir », a-t-il confié.

Il raconte que dès le début, les employés se sont impliqués en essayant d’éteindre le feu, dans le chaos des communications, plus difficiles au départ.

« Des employés avec des chaudières, d’autres en tracteurs. Nous avons notre propre équipement pour le feu, mais le vent a été plus vite que nous », se remémore-t-il.

Lorsque les communications sont devenues plus claires, encore plus d’employés ont pu prendre la relève dans les champs. « Puisque les camions de pompiers ne peuvent pas embarquer dans les champs, car ils “calleraient”, ils se sont occupés de la forêt et de quelques tas de tourbe accessibles par les chemins, et nous, en tracteurs, ainsi que les agriculteurs, on s’est occupé des champs », a dit Pascal Laplante.

Alors que le feu n’est pas encore éteint, mais que la situation s’améliore tranquillement, les employés ont plus d’espoir. « L’usine a été sauvée, ainsi que presque toute la machinerie. On a beaucoup de peine, c’est désolant à voir et à vivre, mais on se prend en main et on fait tout pour sauver notre travail », conclut-il.