Pour des numéros civiques plus visibles

Les cadets de la Sûreté du Québec invitent la population et les Municipalités à rendre les numéros civiques des résidences plus visibles. Dans les municipalités plus rurales du Kamouraska et de Rivière-du-Loup, le temps d’intervention des pompiers, policiers et des ambulanciers se voit souvent rallongé en soirée, lorsque ceux-ci ne sont pas visibles de la voie publique.

« C’est vraiment le type d’initiative qui peut faciliter leur travail et de beaucoup », explique Audrey-Ann Cyr, membre du corps de cadets et responsable du projet avec Rébéka Cormier, qui a pris la peine de sonder ces intervenants avant de mettre sur pied ce projet de sensibilisation.

Idéalement, le numéro civique doit être visible de la rue jour et nuit, ainsi que des deux directions véhiculaires ; être muni d’un système d’éclairage au besoin ; être entretenu lors d’intempéries ; être installé sur un élément permanent de la résidence ou en bordure du chemin si le domicile est à plus de 30 m de la voie publique. Un panneau regroupant plusieurs numéros civiques peut aussi être installé près de la route lorsqu’une allée véhiculaire est partagée par plusieurs résidences.

Au Kamouraska, certaines municipalités ont choisi de doter chacune des résidences de leur territoire d’une plaque uniformisée bleue apposée en bordure de rue sur laquelle le numéro civique est inscrit en blanc, un élément fort apprécié par les premiers répondants, d’indiquer Audrey-Ann Cyr. Elle reconnaît toutefois que ce ne sont pas toutes les Municipalités qui sont prêtes à faire ce type d’investissement.

« C’est pourquoi nous recommandons aux gens dont le numéro civique actuel ne satisfait pas les critères énumérés précédemment de faire preuve d’initiative et de s’inspirer de ces petits panneaux bleus pour se fabriquer le leur. »

Outre les médias traditionnels, les deux jeunes femmes comptent faire parvenir prochainement aux Municipalités un document explicatif à publier dans leur journal municipal afin de sensibiliser le plus possible la population à cet enjeu. Audrey-Ann et Rébéka sont appuyées dans leur projet par leurs supérieurs à la Sûreté du Québec.