L’entente de partenariat régional en tourisme reconduit pour deux ans

La ministre Caroline Proulx de passage à Rivière-Ouelle. Photo : Maxime Paradis.

Tourisme Bas-Saint-Laurent recevra 1,4 M $ pour les deux prochaines années par le biais de l’entente de partenariat régional en tourisme (EPRT). Ce programme permet à l’organisation d’aider financièrement des entreprises touristiques qui ont des projets s’inscrivant dans une logique de bonification de l’offre régionale.

La ministre du Tourisme Caroline Proulx était de passage à Rivière-Ouelle le 5 août en avant-midi pour confirmer la somme. Elle a profité de cet arrêt pour visiter la Chapelle du quai et le Manoir de la Pointe-aux-Originaux avant de s’adresser aux médias locaux.

Mme Proulx a avoué qu’elle saisissait également l’occasion de cette tournée dans l’Est-du-Québec pour constater sur le terrain la réponse des Québécois face à l’appel lancé le printemps dernier à découvrir ou redécouvrir la province durant leurs vacances. « Ce 1,4 M $ sur deux ans s’inscrit dans notre plan de relance de l’industrie touristique québécoise et vise à travailler la bonification de l’offre au Bas-Saint-Laurent, en attendant le retour des touristes étrangers », a-t-elle déclaré.

Chez Tourisme Bas-Saint-Laurent, le coordonnateur marketing Pierre Fraser mentionnait que cette enveloppe est habituellement reconduite annuellement par le gouvernement. L’organisation était dans l’attente pour cette année et l’an prochain, a-t-il confié. « C’est une bonne nouvelle, car dans le contexte actuel, on aurait pu ne pas la reconduire. »

Cet argent sert souvent à aider financièrement de petites entreprises du milieu touristique qui cherchent à bonifier leurs attraits ou leur offre en hébergement. Les projets qui bénéficient du programme sont analysés par un comité, ajoute-t-il.

« C’est une aide qui tombe souvent à point pour ces entreprises, car autrement les projets pourraient peut-être ne pas se réaliser », poursuit Pierre Fraser.

Le coordonnateur marketing chez Tourisme Bas-Saint-Laurent précisait qu’un volet sanitaire avait été ajouté au programme cette année. Il doit permettre aux entreprises qui en feront la demande d’aider à absorber une partie des investissements réalisés afin de bien respecter les directives de santé publique émises dans le cadre de la pandémie de la COVID-19.