Après quatre ans, la politique d’aide aux exploitants d’entreprises du secteur privé de Saint-Pascal est revue et corrigée. Elle tient d’ailleurs compte de l’impact de la pandémie de COVID-19 et d’un plus grand nombre d’entreprises.
Le programme est maintenant offert à toutes les entreprises du secteur privé installées sur le territoire. Avant, c’était seulement prévu pour le secteur urbain et le parc industriel.
La politique d’aide couvre maintenant tout le territoire de la Ville et propose désormais quatre grands volets d’aides financières qui favoriseront le démarrage ou la modernisation d’une entreprise, sa promotion, le développement de son marché, et également le bien-être et la sécurité des employés.
Dans le cas du bien-être et la sécurité des employés, on prévoit des montants jusqu’à 2000 $ si, par exemple, une entreprise devait ou a dû investir dans la mise en place d’équipement sanitaire lié à la COVID-19.
«On s’est quand même dit qu’on ne sera pas trop pointu pour seulement s’il y a une pandémie, c’est aussi pour les employeurs qui ont une sensibilité face à la sécurité des travailleurs. Au bout du compte, on peut peut-être sauver un incident», dit le maire Rénald Bernier.
Pour les entreprises qui souhaitent développer leur marché ou développer une stratégie promotionnelle, une aide financière est offerte et peut atteindre 5 000 $ par projet. Cela peut aussi être fort utile en rapport avec les derniers mois, pour la mise en place de vente en ligne, par exemple.
«Si on pense au télétravail ou aux moyens de mettre en marché sur des sites internet, c’est important, on est en 2020. On voulait donner un petit coup de main de ce côté», a aussi ajouté le maire.
70 000 $ par année
Le montant de l’aide est fixé en fonction de la qualité du projet présenté. Les projets reçus sont évalués par le service du développement. Les aides financières sont données jusqu’à épuisement du budget annuel disponible, qui est d’un maximum de 70 000 $, ce qui est légalement possible (1% du budget annuel de la Municipalité).
Une entreprise peut se qualifier à plus d’un volet, mais aura droit à un maximum de 10 000 $ par année. Un comité composé de deux élus et trois fonctionnaires analysent les projets selon une grille de points.
«Les gens apprécient beaucoup qu’on y ait pensé. Lorsqu’ils se qualifient et que la décision favorable, ils sont très heureux. Ceux pour qui c’est défavorable, ils comprennent pourquoi, et après cela, si c’est possible dans un projet futur, ils le savent. Le programme est là pour aider tout le monde», de conclure le maire.