Ayant une convention collective échue depuis le 30 avril 2020 et à la suite de cinq rencontres de négociation, le 7 juillet dernier, les membres du Syndicat des employés de Dynaco (CSN) ont donné à leur comité de mobilisation un mandat d’enclencher des moyens de pression.
«Les salariés estiment qu’il est temps que leur employeur, la Coop Avantis, leur retourne l’ascenseur. Les syndiqués se souviennent avoir consenti à d’importantes concessions lors de la dernière négociation, ce qui a pour effet d’en faire les « enfants pauvres » du secteur du transport laitier. Rappelons que lors de la dernière négociation, les travailleurs avaient dû se contenter d’augmentation de l’ordre de 7,25 % sur 6 ans, en plus des autres reculs imposés par l’employeur. De plus, l’employeur a accordé des augmentations salariales bien plus importantes aux autres salariés de la Coop Avantis. Le syndicat estime qu’il est maintenant temps que l’entreprise reconnaisse les efforts faits par le passé et entame une véritable démarche de rattrapage. La différence salariale avec d’autres collègues du même secteur se situe entre 2 $ et 7 $ dollars de l’heure. De plus, les salariés souhaitent entre autres, des améliorations concernant les primes, les fériés et une reconnaissance du travail la fin de semaine», indique le syndicat par voie de communiqué.
La prochaine rencontre de négociation est prévue le 27 août prochain. D’ici là, le syndicat maintiendra les moyens de pression actuels. S’il n’y a pas de règlement, les membres seront alors invités à faire le point et à évaluer la possibilité d’adopter des moyens de pression plus lourds où rien ne sera écarté à ce moment.