Les affaires vont tellement bien chez Groupe Gibo de Saint-Pascal qu’un quart de fin de semaine doit être ajouté. Pour trouver de la nouvelle main-d’œuvre et inciter des travailleurs à l’interne, l’entreprise offre de travailler 32 heures vendredi, samedi et dimanche, mais être payé l’équivalent de 40 heures de travail.
Le carnet de commandes de l’entreprise chef de file dans le rembourrage et la finition de bois dans le secteur du meuble, tant résidentiel que commercial, était déjà garni avant la pandémie. Finalement, la pause aura été de courte durée et la demande a explosé, surtout les commandes sur Internet.
Il a donc été décidé d’ajouter un quart de travail la fin de semaine, qui réunira des travailleurs actuels et expérimentés et d’autres à l’externe.
S’ils font les trois quarts de travail du vendredi, samedi et dimanche, les travailleurs seront payés 40 heures par semaine, même s’ils n’en travaillent que 32. «Ça se fait dans d’autres entreprises, mais plus du 34 ou 36 heures travaillé, payées 40 heures. On a décidé de mettre la barre plus haute», a indiqué la conseillère aux ressources humaines Carole Thiboutot.
Si l’employé, par exemple un étudiant, voulait y travailler, mais moins de 32 heures, il aura une prime de 1,50 $ de l’heure. Car Gibo vise aussi à joindre les étudiants qui se cherchent du travail les fins de semaine. «De l’expérience en usine est idéale, mais nous formons aussi sur place», a ajouté Mme Thiboutot.
Le nouveau quart de travail de fin de semaine devrait être mis en place en septembre.