L’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec (OPIQ) adopte une nouvelle mesure pour permettre aux inhalothérapeutes non actifs ou aux anciens membres de prêter main-forte à l’ensemble du réseau de la santé.
Ils pourront bénéficier d’un permis limité pour aider au dépistage et pour vacciner, que ce soit pour l’influenza pour éviter que les gens n’engorgent les urgences ou lorsqu’un vaccin sera disponible contre la COVID-19.
Devant la pénurie de personnel et le manque d’effectif pour réaliser les activités de dépistage, cette disposition adoptée par le conseil d’administration de l’OPIQ permettra à l’Ordre d’accorder un permis limité pour la durée de l’état d’urgence sanitaire, permis qui autorisera l’exercice des activités professionnelles réservées aux inhalothérapeutes non actifs ou aux anciens membres, comme les personnes retraitées.
« Ce sont d’anciens membres qui sont soit à la retraite ou inactifs depuis cinq ans, qui occupent par exemple des fonctions de chefs de service et qui n’ont pas été auprès des patients depuis les cinq dernières années », a précisé Jocelyn Vachon, inhalothérapeute et président de l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec.
Le potentiel dans la province est de 1500 inhalothérapeutes, dont 32 au Bas-Saint-Laurent. Déjà, l’ordre reçoit plusieurs demandes en ce sens.
« C’est une forme d’invitation, déjà plusieurs anciens membres qui communiquaient avec nous se montraient intéressés à revenir donner un coup de main, mais ils ne voulaient pas nécessairement retourner aux soins intensifs. On leur donne l’occasion de pouvoir venir soutenir le système québécois de santé », ajoute-t-il. « Les 4 000 inhalothérapeutes québécois, par leur expertise en santé et en soins cardiorespiratoires, jouent un rôle clé dans la lutte contre la COVID-19. Aujourd’hui, nous appelons en renfort les inhalothérapeutes retraités ou inactifs pour qu’ils puissent eux aussi contribuer à cet effort collectif pour vaincre la pandémie », a conclu M. Vachon.