Des affiches sont maintenant visibles devant les bureaux du ministère des Transports à Saint-Pascal. Il s’agit d’une sortie du syndicat qui affirme que le salaire des ouvriers est inférieur de 30 % par rapport aux autres salariés québécois qui font le même travail.
« On s’est appuyé sur l’Institut de la statistique du Québec qui a démontré que les salaires des employés du secteur public étaient désavantagés par rapport aux autres travailleurs qui font le même métier, au privé, au municipal ou au fédéral », indique Céline Bonneau, présidente régionale du SFPQ.
Leur convention collective est échue depuis le 1er avril. Parmi les demandes déposées à la table de négociation, le SFPQ réclame une hausse salariale de 6,4 % sur 3 ans, un mécanisme de protection du pouvoir d’achat et la reconnaissance des travailleuses et travailleurs d’expérience. L’offre serait actuellement de 5 %.
« Les problèmes d’attraction d’une main-d’œuvre qualifiée ne se sont pas envolés au cours des dernières semaines. Avec l’urgence sanitaire qui se poursuit, l’État a besoin plus que jamais de personnel qualifié pour maintenir les services publics. Nos ouvriers méritent tellement mieux que d’être considérés comme des employés à rabais par leur employeur », conclut Mme Bonneau.