Le bran de scie de Groupe Gibo n’est plus envoyé au site d’enfouissement

Bran de scie au Groupe Gibo.

L’entreprise de Saint-Pascal Groupe Gibo parvient maintenant à donner une deuxième vie à tout le bran de scie qu’elle utilise, pour éviter de l’envoyer au site d’enfouissement. Par la bande, Gibo y fait un gain financier.

Groupe Gibo est spécialisée dans la confection et la fabrication de composantes pour l’industrie du meuble.

« Ça faisait longtemps qu’on travaillait là-dessus (entre autres avec Alexandre Jolicoeur de la SADC). Je trouvais cela inconcevable en 2020 d’envoyer ça (au site d’enfouissement). À force de chercher et de faire des contacts, on a trouvé », a dit Dany St-Pierre, directeur de production chez Groupe Gibo.

Les 489 315 litres de bran de scie annuels serviront de combustible pour les Serres Bertrand à Mirabel.

« C’était bien beau de brûler, mais ça prenait des chaudières qui soient vraiment accréditées pour cela. Il y a des normes excessivement strictes à ce niveau-là. Les Serres Bertrand y correspondaient », d’ajouter M. St-Pierre.

Plutôt que de transporter la matière au site d’enfouissement chaque trois semaines comme elle devait le faire jusqu’à présent, l’entreprise utilisera un système lui permettant de ne le faire qu’aux six à huit semaines.

« On utilise un semi-remorque de 53 pieds de long qui est adapté pour la récupération du bran de scie », ajoute Dany St-Pierre.

« C’est donc de dire que depuis deux semaines, nous sommes maintenant à faire une recirculation complète du bran de scie. C’est du bran de scie qui n’est plus enfoui, sans compter l’empreinte carbone qui est réduite de façon exponentielle », ajoute-t-il.

L’entreprise sauve plus de 10 000 $ dans l’année, car elle ne payera plus pour faire enfouir le bran de scie.