Une coordonnatrice à temps partiel pour VertDire

Derrière : Cédrick Gagnon, directeur général de la Ville de La Pocatière, et Stéphanie Boudreau, représentante de l’Association des producteurs de tourbe horticole du Québec (APTHQ). Devant : Émélie Lapierre, coordonnatrice des Services horticoles de la Ville de La Pocatière.

VertDire pourra désormais compter une coordonnatrice à temps partiel. Émélie Lapierre, actuelle coordonnatrice des services horticoles à la Ville de La Pocatière, assumera cette fonction pour les deux prochaines années grâce à une subvention de 13 000 $ du Créneau d’excellence Tourbes et Substrats du Bas-Saint-Laurent.

VertDire est un collectif pour la valorisation de l’agriculture urbaine dont les premiers balbutiements remontent à 2018, mais dont les activités de la vingtaine de partenaires aujourd’hui impliqués sont mieux concertées depuis près d’un an. Le collectif a pour but de faciliter la réalisation et la promotion de différents projets d’agriculture urbaine à La Pocatière, chose qui n’a pas été facile cette année en raison de la COVID-19.

« Plusieurs partenaires avaient des projets en développement, mais beaucoup de choses sont tombées en suspend avec la pandémie », explique Émélie Lapierre.

Le souhait des prochains mois est donc de permettre la réalisation de ces projets, mais aussi de redéployer les efforts vers de meilleures communications pour faire connaître davantage le collectif, son rôle et transmettre ses connaissances. L’aide financière offerte par le Créneau d’excellence Tourbes et Substrats du Bas-Saint-Laurent, en partenariat avec la Ville de La Pocatière, viendra consolider ces actions, de l’avis d’Émélie Lapierre.

« Je me retrouvais déjà à orchestrer en coulisse toute la mécanique autour de VertDire. Je m’en occuperai maintenant de façon plus officielle, à temps partiel, en plus de poursuivre mes fonctions de coordonnatrice aux services horticoles à la Ville. »

Cette nouvelle coordination permettra notamment de mettre le pied sur l’accélérateur de certains projets caressés par le collectif VertDire. L’idée de créer un circuit visuel des plates-bandes ou des bacs comestibles déployés aux quatre coins de la Ville, par le biais de pancartes ou de panneaux signalétiques qui les identifient clairement, est de ceux-là, précise la nouvelle coordonnatrice.

« Autant la population que les élus sont aujourd’hui plus ouverts aux aménagements comestibles. Toutes les préoccupations liées à l’autonomie alimentaire durant la pandémie n’ont fait qu’accélérer ce désir », déclare Émélie Lapierre.

Un des souhaits de VertDire serait aussi « d’exporter » sa façon de faire dans d’autres municipalités kamouraskoises. Le collectif pocatois, qui rassemble aujourd’hui autant des organismes, des institutions d’enseignement, ainsi que des organisations publiques et municipales, pourrait très bien étendre ses racines ailleurs dans la MRC, croit-on.

Une des avenues qui pourraient permettre à VertDire d’étendre son champ d’action est celle des demandes de commandites. Ce volet pourrait très bien être travaillé conjointement avec d’autres initiatives en agriculture urbaine au Kamouraska, estime Émélie Lapierre.

Pour en savoir davantage sur VertDire, consultez le site internet https://www.lapocatiere.ca/decouvrir-la-pocatiere/vertdire-collectif-pour-la-valorisation-de-lagriculture-urbaine/.