Bernard Généreux, député de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup, a réagi à la suite du dépôt de l’énoncé économique d’automne du gouvernement Trudeau le 30 novembre.
Alors que le gouvernement avait initialement prévu en début de pandémie un plan d’urgence de 107 milliards de dollars, la projection du déficit annuel du Canada passe désormais à 381,6 milliards de dollars selon le scénario le plus optimiste. Cette facture pourrait grimper à 398 milliards de dollars si la crise sanitaire devait empirer au cours des prochaines semaines. La dette fédérale canadienne passerait ainsi de 30 % à plus de 51 % du produit intérieur brut (PIB) canadien, et ce montant n’inclurait pas non plus le plan de relance pour l’économie canadienne. D’ailleurs, le gouvernement estime que ce plan coûtera entre 70 et 100 milliards de dollars au cours des trois prochaines années. La dette atteindrait ainsi 1400 milliards de dollars en mars 2024, soit plus du double de la dette initiale de 612 milliards de dollars en 2015, avant l’arrivée au pouvoir des libéraux de Justin Trudeau.
« Appâté par les taux d’intérêt temporairement à des niveaux planchers, Justin Trudeau a mis à l’écart toute notion de responsabilité fiscale en présentant un énoncé économique avec des dépenses électoralistes comme un crédit de 400 dollars pour le télétravail, ainsi que d’autres montants pour des rénovations domiciliaires, visant des gens qui ont été largement épargnés par l’impact économique de la pandémie, déplore le député Bernard Généreux. Les mesures d’urgence que nous avons appuyées et bonifiées en tant que conservateurs, telles que la subvention salariale, ne représentent que la moitié du déficit record de cette année, alors le gouvernement doit expliquer comment il a fait ses calculs pour arriver à 400 milliards de dollars. »
Le député Bernard Généreux dénonce aussi que l’énoncé économique ne contienne aucune nouvelle mesure concrète pour appuyer le secteur touristique autre que des garanties de prêt, d’autant plus que les retards des libéraux quant à l’obtention et la distribution de vaccins contre le coronavirus risquent de mettre en péril une reprise tant espérée du tourisme à l’été 2021. Pour leur part, d’autres pays prévoient déjà un déploiement rapide de vaccins cet hiver et au printemps.
« Le secteur touristique a été particulièrement foudroyé par la pandémie en 2020, et les secteurs de l’hébergement, de la restauration et de l’événementiel attendaient impatiemment du nouveau dans cet énoncé économique afin de prévoir leur grand retour en force à l’été 2021, a souligné le député Bernard Généreux. Les propriétaires de PME font tout pour garder l’espoir de passer à travers l’hiver et se reprendre au printemps, mais quand Justin Trudeau dit que la majorité des Canadiens ne sera vaccinée qu’en septembre 2021, il vient d’annoncer la catastrophe pour plusieurs, et c’est absolument impardonnable! »