Augmentation importante des coûts de transport par autobus le midi

Photo : Ciel-FM.

Plus de 1000 jeunes du Centre de services scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup sont concernés par une hausse importante des coûts de transport scolaire par autobus le midi.

Les parents avaient été avisés dès l’automne de cette probabilité. En fait, au départ, le centre avait prévu ne pas offrir ce service, déficitaire de 40 000 $ à 60 000 $ par année depuis plusieurs années. Les parents avaient signifié ne pas être prêts tout de suite à se trouver une alternative ou un plan B. L’organisation avait donc décidé de l’offrir, spécifiant qu’il y aurait des hausses et des abolitions de certains secteurs où il n’y a parfois qu’un ou deux jeunes dans l’autobus.

Finalement, le service passe de 280 $ à 350 $ pour un enfant et le tarif familial de 400 à 500 $. 25 jeunes voient leurs parcours dans des rangs être abolis pour 2021.

Le centre augmente ses coûts depuis quatre ans et la clientèle ne cesse de diminuer. Toutes les écoles, sauf Saint-Paul-de-la-Croix dans la MRC de Rivière-du-Loup, ont maintenant des services de garde scolaires.

Une réflexion s’impose quant à la suite.

« Si on veut garder ce service, il va falloir le dessiner autrement, peut-être par secteur. Rivière-du-Loup, Saint-Pascal et La Pocatière, c’est viable. Au lieu de l’organiser globalement, peut-être que les parents voudront dire, on l’organise par secteur », d’indiquer Antoine Déry, directeur du Centre de services scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup.

La COVID-19 et l’imposition de ratios ne sont pas nécessairement en cause dans cette problématique. La délicate situation perdure depuis plusieurs années. Le montant du déficit d’environ 50 000 $ par année est épongé dans le budget d’opération au lieu d’être mis ailleurs. Sans la hausse annoncée récemment, le déficit aurait été de 100 000 $, il sera donc ramené à 40 000 $. Qui plus est, on ne calcule pas dans ces montants les frais de ressources humaines.

« L’objectif n’est pas de l’abolir. Mais ça ne peut pas rester comme ça », conclut M. Déry.