L’encan virtuel organisé dans le cadre du mois du GOvember a permis d’amasser plus de 4000 $. Un des items populaires a été une cravate donnée par les filles du politicien décédé Claude Béchard, vendue pour 260 $.
L’organisation de l’événement qui fait la promotion de la santé masculine, tout en favorisant l’achat local, a décidé de tenir les activités malgré la pandémie. La programmation a été adaptée à la situation. Les rassemblements ont toutefois manqué, alors que par le passé, l’événement permettait justement de tenir des activités en présence durant des fins de semaine plutôt ternes, en novembre.
Malgré cela, les façons de faire différentes ont porté fruit et de nouveaux partenaires se sont ajoutés. On s’attend à dépasser les objectifs pour les montants amassés. Le total sera connu plus tard, une fois le tout comptabilisé.
« Ça aura permis aux gens de parler d’autres choses que de la COVID-19. Nous avons eu une très bonne réponse des gens, l’effet de mobilisation était là. Mais oui, ç’a manqué de se voir », a dit Mino Adjin, instigateur du mouvement.
De très nombreux items ont été vendus grâce à l’encan virtuel, que ce soit des cartes-cadeaux, la cravate de feu Claude Béchard, les moustaches mises à l’encan de certains hommes de la région et des ensembles cadeaux.
Le GOvember est un mouvement régional qui fait la promotion de la santé masculine dans les régions de Kamouraska et de la Côte-du-Sud. On stimule aussi l’achat local, tout en s’affichant à l’aide de moustaches et de nœuds papillon. Chaque année, le GOvember remet les montants amassés à des organismes communautaires qui ont un impact au chapitre de la santé masculine dans la région.
Pour l’édition 2020, les organismes bénéficiaires sont la Fondation André-Côté, la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima et La Traversée (Association Kamouraskoise en santé mentale).
Cette année, l’organisation a fait appel à deux présidents d’honneur, provenant des deux extrémités du Kamouraska, soit Nancy St-Pierre, mairesse de Saint-Joseph-de-Kamouraska, et Sylvain Hudon, maire de la Ville de La Pocatière. Le but était de couvrir l’ensemble du territoire, à l’image des organismes bénéficiaires.