Habituée d’enregistrer une ou aucune hospitalisation chaque jour depuis le début de la pandémie de COVID-19, la région du Bas-Saint-Laurent en comptait sept ce mercredi matin. Les personnes hospitalisées ont entre 50 et 90 ans.
« Nous sommes toujours préoccupés par la situation hospitalière. Le 4 décembre, on avait une seule hospitalisation, mais aujourd’hui (mercredi), on en comptait sept ce matin, six cet après-midi. Nous avons suffisamment de lits, mais chacune (des hospitalisations) mobilise beaucoup de nos troupes et de personnel qui ne peut pas être au chevet d’autres patients. On est obligé de faire du délestage et c’est l’ensemble de la population qui en fait les frais », a indiqué le Dr Sylvain Leduc, directeur de la Santé publique du Bas-Saint-Laurent.
La région a la capacité d’augmenter à une trentaine d’hospitalisations, mais ne souhaite pas en arriver là.
Le bilan du nombre de cas démontre par ailleurs une certaine stabilisation. Mercredi, on enregistrait 14 cas dans toute la région, aucun au Kamouraska. On compte 18 éclosions, particulièrement dans les milieux privés et de travail.
« Le 4 décembre, on enregistrait un taux de 14 cas par 100 000 habitants. Depuis l’imposition de nouvelles mesures, on observe un taux d’incidence à huit cas par 100 000 habitants. Le reste du Québec est à 21 cas par 100 000 habitants », a précisé Dr Leduc.
Passage en zone rouge
Le KRTB passe en zone rouge jeudi, à la grande surprise entre autres des restaurateurs qui auraient aimé être avertis à plus de 24 heures d’avis, car ils doivent fermer leurs salles à manger. « J’ai beaucoup d’empathie pour la situation des restaurateurs. Toutefois, c’est une décision qui appartenait au premier ministre », a dit le Dr Leduc.
« Ça prend un effort collectif, une solidarité et c’est dans cet esprit-là que s’inscrivent les passages au palier supérieur. Il ne faut pas que les gens du KRTB le prennent personnel, c’est un effort demandé à toutes les régions », a-t-il ajouté.
Vaccin
Mentionnons que la région est sur le point de commencer à vacciner des personnes au Bas-Saint-Laurent, avant la fin de 2020.
