La décision du Centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup de délaisser ou de redessiner certains circuits d’autobus scolaire le midi, en raison des coûts élevés, dérange plusieurs parents.
Une trentaine d’élèves sur 1000 utilisateurs perdent l’accès au transport scolaire le midi dès janvier.
Une augmentation des coûts a été annoncée pour tous et des circuits ont été abolis. Le service, que le centre de services n’a pas l’obligation d’offrir, est déficitaire et de moins en moins populaire, particulièrement depuis que la plupart des écoles ont un service de garde scolaire.
Si certains circuits qui n’accueillaient qu’environ cinq jeunes ont été abolis, d’autres ont été conservés, mais ne vont plus chercher des jeunes dans les extrémités des rangs. Le centre indique que les circuits ont dû être revus, car se rendre aux extrémités coûtait très cher.
Cette décision ne fait pas l’affaire de certains parents qui nous ont contactés. Ils se questionnent à savoir pourquoi les circuits de leurs rangs en particulier ont été amoindris, pendant que d’autres rangs conserveraient le leur.
Certains étaient même prêts à payer un peu plus cher pour continuer d’avoir accès au service, permettant ainsi à leurs jeunes de venir dîner à la maison.
Deux solutions leur sont proposées, soit une place au service de garde, qui est plus cher que l’autobus le midi, ou l’accès à une adresse complémentaire, soit la possibilité que l’enfant débarque de l’autobus à une adresse qui n’est pas la sienne, mais qui le rapproche le plus possible. Le parent doit s’engager à venir chercher son jeune le midi et le ramener pour reprendre l’autobus à la fin du dîner, à l’endroit désigné.
Il a aussi été indiqué que pour 2021, l’option de payer un peu plus cher n’est pas dans les cartons.
Des consultations élargies auront lieu en février et mars pour évaluer ces problématiques.