Le Cercle de Fermières remet 2500 $ à La Traversée

De gauche à droite : Médéole Bergeron, intervenante à La Traversée ; Céline Pelletier, Éliane D’Anjou, et Marie Coulombe, conseillère aux arts textiles au sein du Cercle de Fermières de La Pocatière. Photo : Maxime Paradis.

Le Cercle de Fermières de La Pocatière a remis la somme de 2500 $ à La Traversée, association kamouraskoise en santé mentale. Par ce geste, les Fermières désirent démontrer leur soutien à cet organisme dont les besoins sont plus grands que jamais en cette période d’isolement provoquée par la pandémie.

La remise de ce chèque a été rendue possible grâce à une subvention attribuée au Cercle de Fermières par le biais du programme fédéral « Nouveaux Horizons pour les aînés ». Ce dernier a pour objectif, entre autres, de promouvoir le bénévolat auprès des aînés et des autres générations, de faire participer les aînés à la collectivité à titre de mentors auprès d’autres personnes et d’appuyer la participation sociale et l’inclusion des aînés.

Notons qu’avant même de remettre cette somme à La Traversée, les Fermières de La Pocatière avaient tenu des activités d’apprentissages et de transferts de connaissances en cuisine et couture. Une douzaine de membres de La Traversée ont participé à chacun de ces quatre ateliers offerts par le Cercle au courant de l’automne 2020.

« On avait commencé à tisser nos liens avec La Traversée dès 2019 dans cette optique, mais la pandémie nous a séparés temporairement après quelques rencontres », mentionne Céline Pelletier, présidente du Cercle de Fermières, visiblement heureuse du dénouement de ces échanges automnaux.

Besoins grandissants

Du côté de La Traversée, la directrice générale Éliane D’Anjou mentionne que cet argent est bienvenu. Il va permettre à l’organisme de poursuivre la tenue d’activités similaires, dans le respect de sa mission. Depuis le début de la pandémie, les besoins n’ont jamais été aussi grands, souligne-t-elle.

« Le téléphone ne dérougit pas, les appels sont de plus en plus longs et une clientèle de plus en plus jeune vient cogner à notre porte », poursuit-elle.

L’organisme a d’ailleurs procédé à l’embauche d’un nouvel intervenant récemment, grâce à l’apport d’une subvention. Éliane D’Anjou ajoutait que le défi est maintenant de maintenir cette ressource en poste le plus longtemps possible, rappelant à cet effet l’importance de tous les dons effectués à son organisme par le milieu, comme celui du Cercle de Fermières de La Pocatière.