Revue de l’année 2020

Avion-citerne de la SOPFEU capté sur le chemin de terre parallèle à l'autoroute 20 à Saint-Philippe-de-Néri. Photo: Maxime Paradis.

Une Chaire de recherche sur la santé en milieu rural

Annoncée en début d’année 2020, la nouvelle chaire de recherche de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) sur la santé et les services sociaux en milieu rural s’annonce fort prometteuse de l’avis des CISSS du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches, les deux établissements à l’origine de l’initiative en partenariat avec TELUS. Prévue pour cinq ans avec possibilité de renouvellement pour cinq autre années, cette nouvelle chaire de recherche bénéficie d’un budget de 1,2 M $ et a à sa tête deux titulaires féminines, la professeure en sciences infirmières Lily Lessard du campus de l’UQAR à Lévis et Marie-Hélène Morin, professeure en travail social au campus de Rimouski. Elles doivent apporter des réponses adaptées aux enjeux sociaux et de santé vécus par les communautés rurales des deux régions administratives. Elles seront appuyées dans leur démarche par des intervenants terrains évoluant dans les deux établissements de santé, mais également des étudiants chercheurs de l’UQAR.

M. Daniel Paré, président-directeur général du CISSS de Chaudière-Appalaches, Mme Lily Lessard, professeure et cotitulaire de la Chaire de recherche sur la santé en milieu rural et chercheuse au Centre de recherche du CISSS de Chaudière-Appalaches, Mme Lucie Laflamme, vice-rectrice au campus de Lévis et à la planification et M. François Deschênes, vice-recteur à la formation et à la recherche. Photo : Courtoisie.

Des sentiers pédestres dans une forêt préservée depuis 300 ans

De nouveaux sentiers pédestres verront le jour à Saint-Marcel dans une des forêts les mieux préservées de la rive-sud du Saint-Laurent. Le projet se veut à la fois touristique, récréatif et éducatif. Considérée en partie écosystème forestier exceptionnel (EFE) depuis 2002, la forêt ancienne du Ruisseau-Hamon consiste en une cédrière vieille de 300 ans. Située en terre publique, elle demeure à ce jour intouchée par la main de l’homme, en plus de n’avoir jamais été victime de feux de forêt ou d’épidémies. Le projet envisagé par la Municipalité et la MRC vise à aménager deux stationnements et trois sentiers pédestres dotés de panneaux d’interprétation, d’une longueur totale de 2,72 km. Ceux-ci permettront d’en savoir davantage sur la faune et la flore exceptionnelles de la forêt, mais également sur le régime forestier, ancien et actuel, qui a toujours été au cœur de l’économie de la plupart des municipalités de L’Islet-Sud.


Tournoi Pascot : 600 personnes au match d’ouverture

Les organisateurs du 42e Tournoi provincial de hockey Pascot sont plus qu’heureux du déroulement de l’édition de janvier 2020. Plus de 600 personnes ont assisté au match d’ouverture qui opposait les Voisins du Kamouraska au Bleu et Blanc de Matane dans la catégorie Juvénile Pool A. Aucune des équipes locales ne s’est rendue en finale cette année à l’issue des 56 matchs disputés dans le cadre de cette 42e édition, dont 37 se sont tenus au Centre sportif de Saint-Pascal et 19 au Centre Bombardier de La Pocatière.

Mise au jeu lors du match d’ouverture officielle. Photo : Pierre-Luc Rivard.

10 ans d’entrepreneuriat à l’école secondaire de Saint-Pascal

10 années après avoir été une des premières écoles à donner autant de place à l’entrepreneuriat, l’école secondaire Chanoine Beaudet de Saint-Pascal constate de nombreux effets bénéfiques. On estime entre autres que les élèves apprennent à mieux connaître leurs champs d’intérêt et cela les aide dans leurs choix d’études postsecondaires et ensuite de carrières. Il y a 10 ans, l’école était précurseure. Elle avait d’ailleurs été choisie comme école entrepreneuriale dans le cade de la Stratégie québécoise de l’entrepreneuriat en 2012, la seule institution secondaire retenue dans le Bas-Saint-Laurent. Le programme et la façon d’intégrer l’entrepreneuriat ont évolué au fil des années, passant d’une concentration à des projets intégrateurs aux cours dans les classes. Une chose est certaine, la couleur est maintenant donnée. Le taux de participation aux activités est maintenant de 75 %, un chiffre définitivement élevé. Il y a 10 ans, il était d’environ 50 %.


Pier-Alexandre Hudon vice-champion canadien

Le couple composé de Gabrielle Levesque et Pier-Alexandre Hudon, originaire de Saint-Roch-des-Aulnaies et membre du club de patinage artistique de La Pocatière, a pris le second rang au terme de leurs deux programmes de patinage aux championnats nationaux « Junior » en janvier dernier. Mentionnons qu’Alexandre Simard, également du CPA La Pocatière, et sa partenaire Esther Fenbeirg ont terminé sixièmes.

Pier-Alexandre Hudon et sa partenaire Gabrielle Lévesque. Crédit photo : Danielle Earl.

Des agricultrices enrichies par un voyage au Sénégal

Des agricultrices du Québec, dont deux de Saint-Pamphile, étaient de retour en février d’une mission de coopération au Sénégal où elles sont revenues enchantées de leur expérience. Il s’agissait d’un premier voyage du genre autant pour Isabelle Bélanger, agronome et copropriétaire de la ferme laitière Bélica, et Diane Bouchard, copropriétaire de la Ferme Claude Dupont et militante de la première heure pour les droits des agricultrices. Les deux souhaitaient effectuer un voyage humain et enrichir leurs connaissances. Elles ont été bien servies.

Les agricultrices participantes au Sénégal. Photo : Courtoisie.

Alstom fait l’acquisition de Bombardier Transport

Après des semaines de rumeurs et d’incertitudes, la multinationale française Alstom a finalement fait l’acquisition de la division Transport de Bombardier en février. L’information a été confirmée par la Caisse de dépôt et placement du Québec. Par cette transaction, évaluée à 8,2 MM $ US, la Caisse devient donc l’actionnaire majoritaire d’Alstom en obtenant 18 % des actions de l’entreprise et deux sièges sur le conseil d’administration.

L’usine Bombardier à La Pocatière. Photo : Maxime Paradis.

Grave accident lors de la série opposant les Seigneurs et l’Impérial

L’Impérial de Saint-Pascal a causé toute une surprise en février en éliminant les Seigneurs de La Pocatière. Cette victoire a toutefois été ternie par un grave accident survenu à la fin du match disputé au Centre sportif de Saint-Pascal, accident qui aurait pu avoir des conséquences majeures pour le joueur de l’Impérial qui en a été victime. Lors d’une altercation opposant le joueur Alexandre Chrétien des Seigneurs de La Pocatière et le défenseur de l’Impérial Janin Desjardins, ce dernier a vu son bras être sectionné par le patin d’un des arbitres qui tentait de séparer les deux joueurs. Un ambulancier présent à titre de spectateur et les soigneuses des deux équipes sont intervenus rapidement avant l’arrivée d’autres paramédics. Malgré tout, le défenseur s’est présenté au Centre Bombardier le jour même après être sorti de la salle d’opération, attelle au bras, pour encourager les membres de son équipe.


Victoire historique pour le petit Océanic et cinq joueurs du Kamouraska

Le petit Océanic de l’Est-du-Québec a remporté une victoire historique au tournoi international Pee Wee de Québec en février, ayant le dessus sur les Stars de Syracuse en finale de la classe AA-Élites. Ils ont emporté le match 3 à 2. Elliot Dubé, Raphaël Belley-Pelletier et Jacob Belley-Pelletier de Saint-Pascal, ainsi que Pierre Lambert de La Pocatière et Noa Lévesque de Sainte-Hélène, font partie de l’alignement qui représentait les couleurs de l’Océanic pour l’événement. Elliot Dubé a marqué un des trois buts dans cette victoire. Mentionnons également que les Alliés de Montmagny/L’Islet ont remporté la victoire dans le pee-wee BB avec une victoire sur les Cantonniers de Magog.

Photo : Courtoisie.

Une école de Saint-Pamphile parmi les meilleures pour amasser les vieilles piles

L’école Saint-Joseph de Saint-Pamphile se classe parmi les écoles du Québec ramassant le plus de piles usagées, dans le cadre du concours annuel organisé par ENvironnement JEUnesse et Appel à Recycler. Seule une école de Thetford Mines la devance sur 250 établissements scolaires de niveau primaire. Il s’agit d’une deuxième participation à ce concours pour l’école Saint-Joseph. L’an dernier, l’établissement d’environ 250 élèves avait amassé l’équivalent de 2370 kg de pile, terminant au 5e rang sur environ 300 écoles participantes. En date du 1er février dernier, l’école se classait cette fois 2e au Québec avec 1210 kg récoltés, loin derrière la 1re position détenue par l’école St. Patrick Elementary School à Thetford Mines qui a collecté 3100 kg de piles, mais légèrement devant l’école primaire La Carrière à Chicoutimi qui a amassé jusqu’à maintenant 980 kg.


État d’urgence et pandémie de COVID-19

Le quotidien des Québécois et incidemment des gens de la région est tombé sur pause le 13 mars dernier. Écoles, lieux de rassemblement et commerces fermés, confinement… des mesures draconiennes ont été prises par le gouvernement dans le but d’éviter la propagation du coronavirus, la COVID-19. L’état d’urgence a été déclaré et les frontières fermées. Dans la région, au printemps, la propagation du virus a été beaucoup plus faible que dans la grande région de Montréal. Différentes aides financières ont été mises en place pour aider les entreprises et travailleurs ayant perdu momentanément leurs emplois. Les demandes pour de l’aide alimentaire ont aussi augmenté. Un barrage policier a été installé pour protéger la région du Bas-Saint-Laurent pendant plusieurs semaines. Au fil des semaines, lentement mais sûrement, les commerces se sont organisés pour recevoir les clients dans les conditions recommandées par la Santé publique : distanciation de 2 m, plexiglas, désinfectant à main et, en juillet, masque obligatoire. Les écoles ont rouvert leurs portes en mai dans la région.


Un banc pour les 70 ans de Warren Miller Entertainment

Cette maison de production de films sur le monde du ski alpin et de la planche à neige est peut-être inconnue du commun des mortels, mais pour les amateurs de ces sports de glisse, Warren Miller Entertainement est une véritable institution dans le domaine. Pour son 70e anniversaire, l’entreprise-école Skisrécup de l’école secondaire Chanoine-Beaudet leur a conçu un banc sur mesure à partir d’un don de skis inattendu.


Des copeaux de bois provoquent un incendie majeur à Saint-Jean-Port-Joli

Un entrepôt de copeaux de bois de Rabotages L’Islet Nord de Saint-Jean-Port-Joli est une perte totale à la suite d’un incendie majeur qui a mobilisé pas moins de cinq casernes incendies de L’Islet, le lundi 25 mai. Le bâtiment voisin de la Coopérative de travailleurs Horisol a également été endommagé. Plusieurs conditions comme l’intensité calorifique occasionnée par la présence des copeaux de bois et la force des vents ont contribué à l’accélération du brasier. Tout porte à croire que l’incendie a été occasionné par la présence de parties métalliques impossible à détecter à l’intérieur des copeaux de bois. Ceux-ci se seraient enflammés en raison de la forte chaleur présente à l’intérieur de la cheminée du souffleur servant à les pousser à l’intérieur de l’entrepôt.

Photo: Maxime Paradis

Monter et descendre la Côte-des-Chats au profit de la sclérose en plaques

Carole Corson de Mont-Carmel a choisi de relever tout un défi : réaliser 66 montées et descentes de la Côte-des-Chats, à Saint-Pacôme, au profit de la Société canadienne de la sclérose en plaques. Celle qui s’est donné 24 jours pour relever le défi a, contre toute attente, atteint son objectif financier à la mi-parcours. Chargée de projets depuis 19 ans pour la SP — diminutif donné par les employés à la Société canadienne de la sclérose en plaques —, Carole Corson n’en est pas à sa première initiative personnelle pour l’organisme qui l’emploie. En 2011, rappelle-t-elle, c’est le Kilimandjaro, au Kenya, qu’elle grimpait pour la cause. Près de 10 ans plus tard, Carole a ressenti le besoin de relever un défi similaire dans l’espoir d’offrir un peu d’air à la SP. Mai étant le mois de la sensibilisation à la sclérose en plaques, les activités de financement habituelles de la Société ne peuvent malheureusement pas se dérouler comme à l’habitude à cause de la COVID-19. Les initiatives personnelles sont donc encouragées. C’est dans cet esprit que Carole Corson a finalement choisi de réaliser son défi personnel à la Côte-des-Chats.

Carole Corson et Gros Loup au sommet de la Côte-des-Chats. Photo : Maxime Paradis.

Le président du journal Le Placoteux tire sa révérence après 20 ans

Déjà 20 ans que Claude Gagnon assume la présidence de la coopérative de solidarité Le Placoteux, et par ricochet, du regroupement des Gens d’affaires de Saint-Pascal qui y est rattaché. Pas moins passionné qu’à ses débuts, bien au contraire, il estime que le temps est venu de passer le flambeau à la relève. Si quelqu’un avait dit à Claude Gagnon qu’il passerait autant de temps au siège de président, il y a 20 ans, il ne l’aurait probablement pas cru. Par contre, il avoue qu’il serait surpris de voir un autre président s’impliquer sur une aussi longue période de temps dans le futur, conscient de l’implication « exceptionnelle » dont il a fait preuve.

Claude Gagnon. Photo : Maxime Paradis.

Incendie majeur aux Tourbières Lambert

Vendredi 19 juin, un spectaculaire incendie de tourbe et de forêt a débuté aux Tourbières Lambert de Rivière-Ouelle. L’intervention des pompiers forestiers et municipaux a été nécessaire pendant plusieurs jours. La sécheresse et les vents changeants ont complexifié le travail des autorités et ont nui à la qualité de l’air. Des avions-citernes ont dû intervenir à plus d’une reprise. Le milieu a fait preuve d’une grande solidarité; les agriculteurs ont prêté main-forte et d’autres ont aidé à nourrir les combattants. Heureusement, l’événement historique n’a fait aucun blessé.


Une première travailleuse de rang pour la région

Issue du monde agricole et diplômée d’une technique en travail social, Sabrina Roy va à la rencontre des agriculteurs et agricultrices qui ont besoin de soutien, un vent de fraîcheur dans la région puisqu’il s’agit d’une première. La présence de Sabrina Roy est bien accueillie dans le milieu. Depuis plusieurs années, le réseau de travailleurs de rang tente de s’agrandir. Grâce à un récent financement, le KRTB a maintenant accès à ce service pour la première fois. Fille d’un agriculteur, puis conjointe d’un agriculteur, Sabrina Roy connaît bien leur réalité. Si certains enjeux de santé mentale peuvent être comparables avec monsieur madame tout le monde, reste que dans ce domaine, leurs défis sont tout autres. En poste depuis juillet, la travailleuse de rang doit établir sa présence en contexte de COVID-19, ce qui fait que certaines visites à la ferme doivent être remplacées par des moyens virtuels ou par téléphone. Reste que l’idéal est de se rendre sur place pour s’assurer de bien desservir les agriculteurs ou agricultrices qui ont besoin d’elle.


Le Bas-Saint-Laurent sens dessus dessous après des partys étudiants

Après un été tranquille, il a suffi d’un seul party étudiant à la liste d’invités démesurée suivi d’autres événements privés pour mettre le Bas-Saint-Laurent sens dessus dessous en lien avec la pandémie de COVID-19 au début du mois de septembre. Une personne de Chaudière-Appalaches positive à la COVID-19 ayant participé à ce rassemblement privé aurait transmis le virus à des dizaines de jeunes, le faisant circuler depuis partout dans le Kamouraska et Rivière-du-Loup, ainsi que dans d’autres régions du Québec. Le 9 septembre, la Direction de la santé publique du Bas-Saint-Laurent confirmait au moins une dizaine de cas positifs à la COVID-19 en lien avec différentes fêtes tenues à La Pocatière, entre le 30 août et le 6 septembre. Comme plusieurs des personnes ayant participé à ces multiples fêtes ont également fréquenté des bars du Kamouraska et de Rivière-du-Loup, la Santé publique invitait également tous les clients de ces établissements à se soumettre à un test de dépistage. Un appel était aussi lancé à toutes personnes ayant fréquenté des fêtes étudiantes s’étant déroulées dans la région du Kamouraska du 30 août au 6 septembre. En réaction, l’ITA, Campus de La Pocatière et le Cégep de La Pocatière suspendaient temporairement leurs cours en présentiel. Le 10 septembre, le directeur régional de la Santé publique, le Dr Sylvain Leduc, confirmait déjà ce que tous appréhendaient : soit la présence de transmissions secondaires, des gens n’ayant pas participé aux fêtes étant désormais positifs au virus. Quelques semaines plus tard, la région passait en zone orange. Trois mois plus tard, en décembre, la région est du Bas-Saint-Laurent passait en zone rouge.

La clinique de dépistage de la COVID-19 à La Pocatière. Photo : Maxime Paradis.

Des avancées dans le domaine des champignons

Dans le cadre du mois de champignons en septembre, les acteurs de ce milieu ont discuté des récentes avancées et des mois à venir. Un outil d’évaluation de l’impact du mycodéveloppement a été développé et, plus que jamais, on misera sur le volet touristique. Il a été discuté, entre autres, de tout ce qui a été fait dans la dernière année en termes de communications : site web, réseaux sociaux, images visuelles ainsi que le plan d’action 2020-2025. Il a aussi été question des résultats d’un projet de recherche qui a permis de développer un outil d’évaluation d’impact du mycodéveloppement. Par ailleurs, les efforts seront centrés sur le potentiel touristique en lien avec les champignons. Avec un festival, une exposition, des activités en forêt et un mois du champignon, la région se positionne de plus en plus avantageusement à cet effet.


Réflexion autour de l’avenir de Promotion Kamouraska

Un exercice consultatif auprès des administrateurs devait permettre de statuer sur l’avenir de l’organisme Promotion Kamouraska, responsable entre autres des communications et de la promotion touristique pour la MRC de Kamouraska. « Disons-le, il y a un éléphant dans la pièce qui est de plus en plus difficile à ignorer et c’est le financement à plus de 65 % qui provient de la MRC de Kamouraska », a déclaré sans détour le président Gervais Darisse. Cette part de financement, qui a sans cesse augmenté depuis la création de l’organisme en 2015, permettait à l’organisation d’assurer notamment les communications de la MRC de Kamouraska, la promotion touristique de son territoire, son positionnement stratégique à l’échelle provinciale (marketing territorial), en plus d’agir à titre de chargée de projets, comme c’était le cas pour la réalisation de la Maison du Kamouraska, pour ne nommer que celui-là. La part restante du financement de l’organisme était comblée par le membership ou par le biais de revenus tirés d’une offre de services similaire à celle proposée à la MRC de Kamouraska, mais cette fois orientée vers la communauté kamouraskoise. « Cette part de financement privé, Promotion Kamouraska n’a jamais été en mesure de l’atteindre comme elle l’aurait souhaité », ajoutait Gervais Darisse. Reste maintenant à déterminer si la structure actuelle de Promotion Kamouraska sera maintenue.


Un vent de regroupements souffle sur la MRC de L’Islet

Les municipalités de la MRC de L’Islet sont plus que jamais déterminées à regrouper leurs services. Plusieurs projets d’études qui doivent se pencher sur les avantages qui en découleraient sont dans les cartons aux quatre coins de la MRC. Les sept municipalités de L’Islet-Sud sont probablement celles qui ont donné l’exemple en premier. L’an dernier, elles annonçaient leur désir de collaborer davantage et d’étudier d’éventuels regroupements de services. Un an plus tard, le directeur général de la MRC de L’Islet Patrick Hamelin mentionne que ces discussions entre « les sept » au sud ont fait des petits. Un projet de collaboration pour une gestion des archives municipales concertées est sur la table. « Ce qui est exploré est d’adopter une façon de faire commune, d’utiliser un seul et même logiciel informatique et de partager la même ressource dans l’accompagnement des municipalités », résume-t-il. D’autres avenues de collaboration sont également évaluées : une harmonisation dans l’application du règlement sur les chiens, notamment, est dans la mire. Éventuellement, c’est même l’achat de certains équipements d’urgence, souvent utilisés de façon sporadique, qui pourrait se réaliser en commun dans le sud du territoire.


Tourisme : catastrophe au printemps, reprise à l’été et fin abrupte pour l’automne

Les touristes qui étaient au rendez-vous en juillet et août au Bas-Saint-Laurent n’ont pas suffi à faire connaître une très bonne saison à la majorité des entreprises touristiques, affectées par la COVID-19. Tourisme Bas-Saint-Laurent dresse un bilan mitigé des derniers mois, et ce, malgré un achalandage touristique qui a été au-delà des espérances en juillet et août. Selon une étude de la Chaire de tourisme Transat, 64 % des entreprises touristiques du Bas-Saint-Laurent se disent plutôt satisfaites de l’été touristique et 60 % ont reçu des visiteurs au-delà des attentes qu’elles s’étaient fixées, attentes qui n’étaient pas très élevées. Alors que 56 % d’entre elles prévoient couvrir leurs frais, 23 % ont opéré à perte, tandis que 21 % estiment qu’elles feront des profits. Si la saison estivale se portait plutôt bien, la fin a été déclarée abruptement lors de la création de zones rouges et de la demande de limiter les déplacements à la fin du mois d’août. Pour le moment, l’absence de congrès et de tournois sportifs fait mal à ceux qui restent habituellement ouverts à l’année. L’industrie de la motoneige pourrait donner un petit coup de pouce. Impossible toutefois de prévoir si les gens pourront se déplacer de région en région pour s’adonner à ce sport d’hiver.


Recul d’un aboiteau et restauration d’un marais à Saint-André

Saint-André-de-Kamouraska a été le théâtre en automne de travaux permettant de reculer un aboiteau sur des terres agricoles et de redonner de l’espace à un marais, tout en maintenant les activités agricoles, une première au Québec. L’aboiteau était grandement détérioré par les grandes marées et devait être reconstruit ou reculé. Différentes rencontres ont été tenues et des scénarios ont été proposés. Ces travaux découlent de plusieurs années de concertation menée par la MRC de Kamouraska qui, suite au constat de la dégradation de l’aboiteau, a su rallier les propriétaires des terres agricoles à considérer son recul comme la solution la plus rentable autant d’un point de vue économique qu’écologique. Les propriétaires agricoles ont accepté de céder du terrain pour que l’aboiteau recule de 15 à 20 mètres sur une longueur de 1,6 km. Le comité ZIP procédera donc à la restauration du marais à cet endroit, ce qui permettra de redonner cinq hectares d’habitats du poisson à l’estuaire. On y retrouve plusieurs espèces de poissons à statut particulier dont l’éperlan arc-en-ciel, le bar rayé, l’anguille d’Amérique, l’alose savoureuse et l’esturgeon noir. Ce vaste marais est reconnu comme un milieu à très haut potentiel écologique. Il s’agit d’un lieu d’alimentation, de reproduction, de transition et de refuge pour plusieurs espèces.

Photo : Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire.

Cure de rajeunissement pour la Salle André-Gagnon de La Pocatière

Sollicitées à la hauteur de 75 000 $ pour la campagne de financement des rénovations majeures à la Salle André-Gagnon de La Pocatière, les Caisses Desjardins du Kamouraska ont décidé de donner 200 000 $ pour s’assurer que soit conservé le nom de Salle André-Gagnon. Les administrateurs ont besoin de 500 000 $ du milieu pour compléter le montage financier des travaux estimés à plus de 5 M$. Sachant qu’il est monnaie courante qu’un partenaire majeur puisse donner son nom à une salle de ce genre en échange d’un montant important, Desjardins a décidé d’offrir près de la moitié du montant pour conserver celui d’André Gagnon, pianiste émérite originaire de Saint-Pacôme, décédé récemment. Avec ces travaux, la salle aura son entrée indépendante et accessible aux personnes à mobilité réduite. La salle était effectivement invisible aux yeux des passants et les gens devaient y entrer par la même porte que celles des étudiants du Cégep. L’aire d’attente avant les spectacles qui se résumait à un hall non adapté sera transformée. On prévoit aussi la mise aux normes des installations techniques et le changement des sièges.

Jean Desjardins, président de la Corporation régionale de la Salle André-Gagnon, Pierre Leclerc, président de la Caisse Desjardins du Centre-Est-du-Kamouraska, Mathieu Rivest, président du cabinet de campagne, Jacques Lavoie, président de la Caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière et Marie-Claude Deschênes, directrice générale du Cégep de La Pocatière. Photo : Stéphanie Gendron.

Eau ferreuse : Une solution pour l’eau jaune de Saint-Pascal

La Ville de Saint-Pascal a obtenu le certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement lui permettant d’injecter un nouveau produit dans le traitement de son eau potable. Appelé « inhibiteur de corrosion », ce produit doit à terme corriger l’apparence jaunâtre de l’eau provenant de l’aqueduc municipal. Le directeur du Service des travaux publics de Saint-Pascal Bernard Tanguay avait déjà mentionné au Placoteux ce produit comme était la solution envisagée à court terme par la Ville pour corriger la problématique d’eau ferreuse dans ses conduites d’aqueduc. En octobre, des résidentes de la rue Desjardins avaient confié au préalable vivre avec les conséquences d’une eau ferreuse depuis plusieurs années, la principale étant l’apparence parfois rouille que pouvait prendre au sortir du robinet. L’inhibiteur de corrosion que la Ville de Saint-Pascal ajoutera sous peu dans le traitement de son eau doit venir corriger cette situation provoquée par le détachement de nodules de rouilles au sein des tuyaux en acier du réseau d’aqueduc municipal.


Révolution dans le fonctionnement de l’ITA

L’ITA cède sa place à l’ITAQ, l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec. Plus qu’un simple changement de dénomination, c’est la constitution pure et simple de cette institution collégiale, vieille de plus de 150 ans, que le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation André Lamontagne a confirmé par le dépôt du projet de loi 77. Il s’agit d’une véritable révolution dans son fonctionnement que l’ITA s’apprête à vivre une fois que ce projet de loi sera adopté. Le ministre Lamontagne ne propose rien de moins que de sortir l’ITA du cadre administratif du MAPAQ, en lui donnant l’autonomie et la flexibilité habituellement dévolues aux maisons d’enseignement supérieur du Québec. En créant l’ITAQ, André Lamontagne souhaite doter la future institution d’un conseil d’administration de 15 membres, dont deux étudiants et un représentant du personnel. Dix des membres de ce CA seront des administrateurs indépendants. Le directeur général — nommé par le gouvernement — et le directeur des études — nommé par le conseil d’administration — seront désignés d’office à y siéger. Le ministre de l’Agriculture croit que ce nouveau modèle de fonctionnement, s’apparentant à celui de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) et du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec, permettra à l’ITA de renforcer son rôle de vaisseau amiral de l’enseignement agricole au Québec, ainsi que sa présence sur le territoire par le biais de ses deux campus de La Pocatière et Saint-Hyacinthe.

L’ITA deviendra l’ITAQ. Photo : Maxime Paradis.

Projet de rénovation ambitieux pour la Salle Edwin-Bélanger

Les Arts de la scène de Montmagny et l’École secondaire Louis-Jacques-Casault ont présenté en novembre les esquisses préliminaires d’un ambitieux projet de rénovation et de mises aux normes de la Salle Edwin-Bélanger. À terme, ce projet ferait passer la capacité de la salle de 550 à 750 places sur deux étages. Ce projet de rénovation et de mise aux normes consiste principalement à doter la Salle Edwin-Bélanger d’une entrée plus spacieuse et lumineuse qui serait aménagée dans une bulle de verre de trois étages de hauteur, devant l’entrée actuelle de l’École secondaire Louis-Jacques-Casault. Sa capacité d’accueil de 250 personnes permettrait une plus grande fluidité des gens, un accès plus facile aux personnes à mobilité réduite et répondrait aux nouvelles normes de sécurité en matière de sécurité incendie. Le plafond de la salle serait également remonté afin d’augmenter le dégagement au-dessus de la scène et permettre l’installation d’un éclairage mieux adapté et de décors plus imposants lors de la présentation, entre autres, de pièces de théâtre. Ce relèvement du plafond permettrait aussi l’aménagement d’un balcon pouvant accueillir environ 250 personnes. Le parterre serait quant à lui ramené à 500 places afin de mieux espacer les bancs. L’évaluation préliminaire de ces travaux tournerait autour de 10 et 12 M$.

Esquisses préliminaires du projet.