Vaste recherche sur le deuil en temps de pandémie

Photo : Corporation des thanatologues.

La Corporation des thanatologues recherche des familles de toutes les régions du Québec qui ont vécu un deuil depuis mars, que ce soit lié à la COVID-19 ou non.

Les gens qui ont perdu un être cher depuis le début de la pandémie ont tous été affectés : rites funéraires reportés, funérailles virtuelles, impossibilité de témoigner ses sympathies par une poignée de main ou une accolade, nombre limité de personnes, etc.

« C’est de voir la façon dont les familles ont vécu les rituels, peu importe la cause du décès », résume Annie St-Pierre, directrice de la Corporation des thanatologues du Québec.

La Corporation en partenariat avec des chercheurs de l’Université de Montréal lance cette vaste étude pour étudier les nombreux impacts générés par la pandémie sur les entreprises funéraires et sur les familles endeuillées. En vue de proposer des pistes de solutions qui puissent répondre efficacement à cette crise sanitaire sans précédent, la Corporation des thanatologues et l’Université de Montréal sont donc à la recherche de témoignages de personnes en deuil intéressées à participer à cette recherche.

« On a hâte de voir les résultats de ce projet de recherche, on espère être surpris. Plus il y aura de volontaires de plusieurs régions, mieux ce sera », d’ajouter Mme St-Pierre.

Il sera en effet possible de mesurer les impacts selon les disparités régionales. Par exemple, le Bas-Saint-Laurent a vécu moins de contraintes sur plusieurs mois, étant en zone rouge beaucoup moins longtemps que Montréal, par exemple.

Les funérailles virtuelles seront aussi sous la loupe des experts. Si cette façon de faire existe depuis plusieurs années, elle n’a jamais été aussi populaire et nécessaire que pendant la pandémie. La recherche permet donc de confirmer comment les familles ont vécu ce type de funérailles.

Pour participer à cette recherche : Questionnaire pour les familles endeuillées en temps de pandémie.