Microcrédit KRTB prêt à aider les entrepreneurs à temps partiel

Geneviève Chevalier, conseillère en entrepreneuriat au bureau de La Pocatière, et Mario Nadeau, directeur général.

Microcrédit KRTB est à la recherche d’entrepreneurs ou travailleurs autonomes désireux de lancer leur projet d’affaires à temps partiel. L’OBNL estime que la situation économique actuelle provoquée par la COVID-19 est un moment propice à déployer cette nouvelle offre de service.

L’aide que Microcrédit KRTB désire offrir à ces entrepreneurs est autant financière que technique. Le soutien financier remboursable proposé est adapté à la réalité de l’entrepreneur et l’accompagnement offert par l’équipe de l’OBNL peut se poursuivre au-delà de la période de prédémarrage.

Selon le directeur général Mario Nadeau, cette nouvelle offre de Microcrédit KRTB est parfaite pour les gens en emploi ou les étudiants en fin de parcours impatients de « tester le marché » dans le créneau d’affaires qu’ils envisagent pour leur entreprise, sans nécessairement s’y dédier à temps complet dans les premiers mois. Il croit également qu’il peut s’agir d’une avenue intéressante pour les entrepreneurs en dormance refroidis par le contexte économique actuel.

« On ne se le cachera pas, les dossiers ne se bousculent pas sur la table à l’heure actuelle. En même temps, notre organisme a le mandat de promouvoir l’entrepreneuriat. C’est peut-être le bon moment de nous rencontrer maintenant, de discuter et de regarder comment on pourrait envisager un démarrage en douceur en fonction de la relance, parce qu’il y aura une relance économique », mentionne-t-il.

Les entrepreneurs qui pourraient être tentés par cette nouvelle offre de service ont d’ailleurs accès à peu de soutien financier auprès des principales instances financières, poursuit Mario Nadeau. En ce sens, l’offre de Microcrédit KRTB se veut innovatrice.

Cette nouvelle approche permet également à l’organisme de valider le potentiel entrepreneurial d’une personne. Même si les prêts octroyés par l’OBNL n’excèdent jamais 20 000 $, Mario Nadeau indique que l’humain joue une part importante dans les dossiers que Microcrédit KRTB choisit d’accompagner, souvent bien avant le projet.

« On n’est pas là pour demander des plans d’affaires exhaustifs de plus de 60 pages. On cherche plus à en savoir davantage sur l’historique de la personne, avoir accès à son CV, un aperçu de ses prévisionnels. Si on prête 3000 $ ou 4000 $ pour un petit projet, il faut passer à l’action et arrêter de virer le monde à l’envers », a déclaré sans détour le directeur général.

Complémentaire

Par son approche, Microcrédit KRTB agit donc en complémentarité avec les institutions financières de la région, les SADC et les départements de développement économique des MRC. Les prêts qu’il octroie ne sont pas nécessairement ceux qui feront la différence dans la capitalisation globale d’un projet, mais ils peuvent avoir une incidence majeure sur le démarrage en agissant comme mise de fonds ou comme fonds de roulement dans les premiers mois qui suivent la création de l’entreprise.

« Notre fonds est privé, on peut se permettre de prendre ce type de risques, alors que les autres (SADC, MRC) ne peuvent pas parce qu’eux leurs fonds sont publics. Mais notre seule présence peut aussi suffire pour que tous les autres acteurs se sentent en confiance et décident d’embarquer dans le projet », souligne Mario Nadeau.

Microcrédit KRTB est implanté dans la région depuis maintenant 17 ans. Il a depuis investi plus de 440 000 $ dans les quatre MRC où il est implanté (Kamouraska, Rivière-du-Loup, Témiscouata, Les Basques). L’organisme a des bureaux à Témiscouata-sur-le-Lac, Rivière-du-Loup et à l’Édifice Gérard-Dallaire à La Pocatière.