La pandémie ne facilite pas le processus de choix de carrières

À l’approche de la fin de la période d’inscription dans les établissements scolaires, les conseillers d’orientation de la région constatent que la pandémie ne facilite pas le processus de choix de carrière ou de changements de carrière.

Environ la moitié des conseillers d’orientation sont dans les institutions scolaires et l’autre moitié dans des organisations comme les Carrefours jeunesse d’emploi ou autres organismes dédiés au développement de l’employabilité.

La période d’inscription dont la date butoir est le 1er mars 2021 apporte chaque année son lot d’anxiété en raison des enjeux liés au choix de programme à effectuer. On constate que la pandémie qui sévit depuis près d’une année ne facilite en rien ce processus de choix.

« Déjà, c’est très stressant et avec tout ce qui se passe, ça fait juste rajouter à l’incertitude du choix professionnel. Concrètement je travaille auprès des 16 ans et plus, on reçoit beaucoup de personnes d’une vingtaine d’années qui sont en réorientation, en questionnements, certains ont perdu leurs emplois à cause de la pandémie », a dit Michel Létourneau, conseiller d’orientation chez Univers Emploi.

Les conseillers et conseillères d’orientation se présentent comme des alliés pour ceux qui éprouvent toutes sortes d’appréhensions quant à leur avenir professionnel. Ils aident ainsi chaque personne à bien évaluer ses forces et ses limites, à clarifier la source de ses inquiétudes et à l’outiller en conséquence, par exemple en lui procurant toute l’information nécessaire, en indiquant d’autres alternatives de choix s’il y a lieu, et surtout en l’écoutant.

« Notre métier, c’est bien plus d’accompagner que de dire à quelqu’un voici ton choix de carrière pour la vie. On ne donne pas de révélation divine. On essaie de cheminer avec la personne », a conclu M. Létourneau.