Une étudiante de l’ITA conférencière au Colloque Bio pour tous! du CETAB+

Judith Lacharité, finissante de l’ITA en production horticole, a réalisé son projet synthèse dans le cadre de la Vitrine technologique sur la culture de légumes de climat frais sous abris du CETAB+. Crédit : Institut de technologie agroalimentaire.

L’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) est fier de la participation d’une de ses finissantes au Colloque Bio pour tous ! 2021, présenté les 17 et 18 février derniers par le Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité (CETAB+). En effet, Judith Lacharité, étudiante du programme Technologie de la production horticole et de l’environnement (TPHE) du campus de Saint-Hyacinthe, a diffusé les résultats préliminaires de son projet-synthèse qui visait à analyser différentes dates de semis de l’épinard dans une serre minimalement chauffée à 5°C.

Le projet de Judith Lacharité était mené en collaboration avec le CETAB+ pour la réalisation de la Vitrine technologique sur la culture de légumes de climat frais sous abris, qui vise à faciliter ce mode de culture et d’en augmenter le potentiel de productivité. Le projet-synthèse de cette finissante a permis de bonifier l’état des connaissances pour ce type de production. Le Colloque Bio pour tous!, organisé par le CETAB+, est un lieu de diffusion des connaissances qui regroupe chaque année bon nombre d’agriculteurs biologiques, en transition ou intéressés, et plusieurs intervenants du secteur autour de thématiques sur les grandes cultures et l’horticulture biologiques.

« La culture sous abri non chauffé ou avec un chauffage minimal est en développement au Québec. Dans un contexte où l’autonomie alimentaire est au cœur des préoccupations, la rentabilité de ce type de production pourrait avoir une incidence majeure sur l’augmentation de l’achat d’aliments locaux en hiver. L’ITA est fier d’offrir un enseignement qui rejoint cet objectif à sa clientèle étudiante », explique Mme Louise Leblanc, sous-ministre adjointe à la formation bioalimentaire et responsable de l’ITA.

D’autres projets d’étudiants sur ce mode de production nordique découleront du projet de Judith Lacharité. En effet, les essais de culture d’épinards en plein sol qu’elle a effectués ont alimenté les aspects techniques à considérer pour le projet d’Anne-Marie Phaneuf, une autre finissante du campus de Saint-Hyacinthe. Mené également sous abris froid, son essai consistait à comparer la gestion de l’eau de deux substrats pour déterminer lequel serait le mieux adapté à une production d’épinards produits hors sol. L’an prochain, l’ITA offrira à un autre finissant du programme de reconduire un essai semblable, avec d’autres légumes, dans lequel il serait intéressant de comparer la plantation en bacs avec celle en plein sol. Ce lien entre les différents projets des étudiants permet à l’ITA d’aller plus loin sur le plan du développement des connaissances techniques et d’alimenter ce secteur horticole en plein développement.

Rappelons que le nouveau programme de Technologie de la production horticole agroenvironnementale (TPHA), qui remplace celui de Technologie de la production horticole et de l’environnement (TPHE), est offert depuis l’automne 2020 dans les deux campus de l’ITA (La Pocatière et de Saint-Hyacinthe). La nouvelle version du programme vise à former des technologues en production horticole qui posséderont des compétences et une expertise horticole plus variées que par le passé et qui seront par le fait même plus polyvalents. Les technologues issus du nouveau programme seront aptes à intervenir tant dans les cultures fruitières, légumières ou ornementales que dans les grandes cultures, qu’il s’agisse d’un mode de production durable, biologique, urbain ou traditionnel, et ce, en intégrant dans tous les aspects de leur pratique une préoccupation pour l’agroenvironnement. Le fait de disposer de deux campus constitue un atout majeur pour l’ITA, puisqu’il est ainsi en mesure d’offrir une formation diversifiée dans le domaine horticole en mettant à profit leurs particularités régionales pour répondre aux besoins de l’industrie.