Christian Bégin devient copropriétaire du Jardin du Bedeau

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L’animateur et comédien s’enracine encore plus au Kamouraska en devenant copropriétaire, avec la cheffe des restaurants Tapéo et Meson à Montréal Marie-Fleur Saint-Pierre, de l’épicerie fine Le jardin du Bedeau à Kamouraska.

Christian Bégin et Marie-Fleur Saint-Pierre, qui s’installe d’ailleurs avec sa famille à Saint-Pascal, avaient d’abord un projet d’auberge dans leur mire, projet qui devenait de plus en plus imposant au goût de celui qui habite Saint-Germain depuis plus de 10 ans. Lorsqu’ils ont appris que Le jardin du Bedeau était à vendre, ils ont sauté sur l’occasion.

« Ça correspondait tellement plus à la suite logique de ce à quoi je travaille depuis 14 ans, c’est-à-dire mettre en valeur les produits et partenariats locaux », confie Christian Bégin.

S’ils comptent bien apporter leurs couleurs, ils souhaitent aussi aller dans la continuité.

« La première année, il n’y aura pas de grands changements visibles sauf quelques réaménagements intérieurs et de la peinture. Au niveau de l’offre de services, je pense que ce qui va se sentir le plus c’est que nous allons développer une plus grosse gamme de prêt-à-manger, car c’est la force de Marie-Fleur », indiquait le nouveau copropriétaire.

Les employés conservent donc leurs emplois et Hervé Voyer (un des anciens propriétaires) effectuera la transition pour au moins un an, une aide inestimable selon M. Bégin. Ce dernier prévoit y prendre une part importante et voit dans cette première acquisition dans la région — autre que sa maison — un signe d’enracinement.

« Aussitôt que je vais pouvoir, je vais venir. Tout le mois d’avril, je m’en vais faire mes classes pour apprendre sur le tas. Mon implication sera vraiment de travailler à maintenir l’esprit du lieu, entre autres », a-t-il ajouté.

Au-delà de poursuivre la tradition d’épicerie de proximité et de mise en valeur des produits régionaux, la nouvelle administration du Jardin du Bedeau y développera quelques projets, dont l’idée d’en faire un lieu de rencontre.

« Au-delà d’une épicerie, on veut que Le jardin du Bedeau devienne un lieu de rencontre, un genre de perron de l’église, pas seulement un commerce », a-t-il conclu.