Un appel à la générosité est lancé pour aider financièrement Stéphanie Harrisson et Nathalie Madore de Saint-Pascal, respectivement maman et grand-maman du petit Ludovic D’Anjou. Le bambin âgé d’à peine 19 mois est actuellement dans l’attente d’un nouveau cycle de chimiothérapie et d’une greffe de foie au CHU Sainte-Justine à Montréal.
La santé de Ludovic s’est dégradée du tout au tout l’automne dernier alors qu’il peinait à dormir et que de gros maux de ventre l’affligeaient. Trois consultations successives de la mère à l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima n’ont toutefois pas permis de déceler l’origine de son mal.
« On lui disait qu’il faisait des dents et qu’il avait des coliques. On lui a donné du laxatif », résume la grand-mère de Ludovic.
Lorsque le père du garçon l’a récupéré pour la période des Fêtes — les parents de Ludovic sont séparés —, Stéphanie a pris la peine de l’aviser de la santé fragile de leur fils en lui précisant de ne pas hésiter à consulter, au besoin. À Lac-au-Saumon — domicile du père Dominic D’Anjou —, l’état général de Ludovic s’est détérioré encore plus rapidement.
« Il s’est rendu à l’hôpital d’Amqui. Les médecins ont décelé une tumeur et ils l’ont aussitôt transféré à Rimouski, ensuite au CHUL à Québec », poursuit Nathalie Madore.
Le diagnostic n’a d’ailleurs pas tardé à tomber : hépatoblastome, une tumeur maligne du foie qui s’attaque principalement à des enfants de trois ans et moins. Un des principaux symptômes est une augmentation du volume de l’abdomen. S’ajoutent à cette découverte des métastases aux poumons, un cocktail explosif qui a forcé l’hospitalisation durant deux mois à Québec du petit Ludovic, où il a combiné des traitements de chimiothérapie avec des intubations et des séjours aux soins intensifs.
Depuis le 1er mars, le petit est traité au CHU Sainte-Justine à Montréal. Le 1er avril dernier, il a subi une chirurgie afin de lui retirer des métastases aux poumons. Les médecins lui donnent maintenant deux semaines à récupérer avant d’entreprendre un nouveau cycle de chimiothérapie et éventuellement une greffe de foie.
« Il va un peu mieux. Idéalement, il faudrait que le donneur soit de la famille. Les médecins sont à regarder si Stéphanie est compatible », indique la grand-maman.
Pression financière
En arrêts de travail depuis environ trois mois, la pression financière est énorme dans les circonstances pour Stéphanie Harrisson et sa mère. Les deux employées du Groupe Gibo à Saint-Pascal bénéficient toutefois d’une compréhension et d’une générosité sans borne de la part de leur employeur, précise Nathalie, qui demeure aux côtés de sa fille et de son petit-fils afin de leur offrir le maximum de soutien, l’ex-conjoint de Stéphanie et père de Ludovic étant à temps plein avec leur autre enfant, Britany, 4 ans.
« On n’a pas pu résider au Manoir Ronald McDonald à Québec. On a passé deux mois à l’Hôtel Classique à 680 $ la semaine. À Montréal, on nous a accueillis au Manoir, mais on doit quand même assumer beaucoup de frais comme le stationnement à l’hôpital, la nourriture, certains besoins pour Ludovic », indique Nathalie Madore.
Une campagne de financement populaire Tous ensemble pour Lulu ! parrainée par Caroline Massé de CarMas Créations a été lancée récemment en soutien à la famille. L’objectif est de 10 000 $ et 2 575 $ ont été amassés en date du 6 avril. Il est possible de faire un don à https://www.yoyomolo.com/tous-ensemble-pour-lulu. Plus d’informations sur la page Facebook Tous ensemble pour Lulu.