Le Parc régional du Haut-Pays se réactive

Sainte-Hélène-de-Kamouraska. Photo : Facebook Parc régional du Haut-Pays de Kamouraska.

Le Parc régional du Haut-Pays se réactive après une pause d’un peu plus d’un an. Un plan d’action est en préparation et un nouveau projet mobilisateur en agrotourisme germe tranquillement.

L’agent de développement Alexandre Bibeau est de retour en poste depuis un an après une absence de plus d’une année où la concertation des acteurs du Parc régional a été mise sur pause durant tout ce temps. Les derniers mois ont servi à « réactiver la machine » en tenant des rencontres avec les élus et en effectuant une tournée dans l’ensemble des Municipalités.

Ce travail a permis de faire un recensement des nouvelles entreprises qui se sont développées ces dernières années dans les municipalités qui composent le Parc régional et d’avoir un meilleur regard sur les nouveaux secteurs d’activités prometteurs. Le domaine agroalimentaire, par exemple, est de ceux-là, confie l’agent de développement, et il devrait constituer la base d’un projet agrotouristique actuellement en gestation.

« Un nouveau plan d’action sera travaillé dans les prochains mois à partir des consultations réalisées dans les derniers mois, mais en parallèle nous voulons aller de l’avant avec un projet de mise en valeur concret du Haut-Pays », mentionne Alexandre Bibeau.

Le souhait est de créer une route touristique gourmande qui traverserait les sept municipalités qui composent le Parc régional — Saint-Onésime-d’Ixworth, Saint-Gabriel-Lalemant, Mont-Carmel, Saint-Bruno-de-Kamouraska, Sainte-Hélène-de-Kamouraska, Saint-Joseph-de-Kamouraska et Saint-Alexandre-de-Kamouraska. Les trésors agricoles du Haut-Pays se font souvent damner le pion par les entreprises du littoral en matière de visibilité. Leurs mises en valeur dans un projet beaucoup plus vaste leur permettraient ainsi de briller à leur juste valeur.

« Reste à voir comment on va orchestrer tout ça. Miser sur l’axe gourmand est une chose, mais il faut aussi concorder ça avec l’offre actuellement en place et la disponibilité des producteurs quand il est question de vente à la ferme. Il y aussi des attraits naturels comme les sentiers de randonnées et des belvédères qui sont des visites complémentaires qui peuvent s’inscrire dans un circuit touristique. Il faut aussi voir comment lier tout ça par des stations d’interprétation dans le cœur des villages, par exemple », résume l’agent de développement.

Alexandre Bibeau précise que le projet demeure embryonnaire pour le moment. Il témoigne néanmoins d’une redynamisation des intervenants du Haut-Pays depuis plus d’un an, malgré les aléas de la COVID-19, conclut-il.